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Entre le 12 et le 21 mai 2006, plus de 500 personnes, pour la plupart jeunes et noires, y ont été exécutées, lors de l’épisode désormais connu sous le nom de « crimes de mai ». En pleine célébration de la fête des mères, les périphéries de São Paulo allaient devenir le théâtre d’une vague de terreur et de violence sans précédent. 15 ans après, Autres Brésils revient sur les événements pour rendre hommage à lutte des mères de victimes.

La mort récente du militant LGBT du MST Lindolfo Kosmaski au Brésil a entrainée une vive émotion parmi les militants du collectif et des droits humains en général. Alessandro Mariano, un des leaders du collectif LGBT du MST revient sur les violences LGBT-phobes que de nombreuses personnes subissent au quotidien.

En Terre Indigène Yanomami, la présence de mineurs infiltrés par des factions criminelles et de militaires côtoie les populations autochtones. Des échanges de tirs ont déjà eu lieu et le nombre de victimes risque de s’alourdir.

Le 6 mai 2021, une opération de la police civile à Jacarezinho (Rio de Janeiro) a fait 29 morts (dont 1 policier). Cet évènement tragique constitue un des massacres les plus importants dans l’histoire récente du Brésil.

Un jeune noir meurt toutes les 23 minutes au Brésil. Face à cette situation dramatique, des collectifs se mettent en place pour lutter contre les violences des forces de l’ordre et autres milices armées. Parmi eux, les collectifs de mères prennent de plus en plus d’importance.

Avec une profonde tristesse et une grande indignation, Autres Brésils dénonce la mort du jeune militant gay du MST. Lindolfo Kosmaski. Il a été brutalement assassiné par balles le week-end du 02 mai dans le sud du Brésil.

25 ans après le massacre de travailleurs sans terres par la Police militaire Brésilienne dans l’Etat du Para, l’impunité persiste. Un acte politique-culturel international est organisé en mémoire des victimes.

Au Brésil, la Justice militaire provoque un conflit entre Police Civile et Police Militaire. Cette dernière vient d’obtenir le droit de recueillir les preuves des décès dus aux actions de ses propres agents.

En octobre 2015, le jeune Rodrigo do Carmo Raposo Tavares a été assassiné par des membres de la milice dans l’État de Rio de Janeiro. Depuis, sa mère Nívia do Carmo Raposo se bat pour la justice et la mémoire. Cinq ans après ce crime, elle partage avec nous cette lettre.

Deux journalistes ont mené une enquête de longue haleine sur l’assassinat de Marielle Franco le 14 mars 2018. Les résultats de leurs investigations, parfois plus poussées que celles de la police, font l’objet d’un livre : Mataram Marielle (Ils ont tué Marielle)