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Au Brésil, malgré les conquêtes juridiques et législatives, le système d’éducation autochtones peine à se structure. Des écoles existent pourtant (reportage spécial).

Au Brésil, des professeurs et des écrivains autochtones amazoniens s’organisent pour créer des moyens d’enseigner le Nheengatu afin de toucher des communautés et des publics sur internet et dans l’enseignement supérieur.

Au Brésil, le protagonisme des autochtones, la restauration et l’analyse de leur propre langue dans les espaces universitaires, sont des activités récentes. Deux ans après l’incendie du Musée National, le Centre de Documentation des Langues Indigènes parvient à restaurer une étude sur les langues indigènes du Haut-Xingu.

Si les autochtones sont des expert.es en fin du monde, il n’y a pas de moment plus approprié - et plus urgent - pour les écouter et réfléchir à partir de leurs expériences.

Si la société brésilienne ne comprend pas la production littéraire autochtones comme contemporaine, alors comment la percevoir ? Des êtres anachroniques, malgré leurs structures culturelles complexes et dynamiques ? Une interview avec Devair Fiorotti, chercheur de l’Université de l’état de Roraima qui travaille et dialogue avec des communautés autochtones.

Dans ce premier article, Jackeline Lima nous retrace la création des écoles d’enseignement bilingue, avec leurs propres processus d’apprentissage autochtones, garantis par la Constitution fédérale de 1988.

Dans ce deuxième article, Jackeline Lima met en lumière comment les étudiant.es se confrontent aux préjugés et à des difficultés pour bénéficier du Programa Bolsa Permanência (Bourse permanence) du ministère de l’Education (MEC).