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Selon Amnesty International, les condamnations prononcées contre 14
employés et ex-employés de la FEBEM
(Fondation brésilienne pour la protection des mineurs) en raison de leur
implication dans des actes de torture à l’intérieur du centre de détention devraient conduire à d’importantes
réformes du système de détention des mineurs au Brésil.

Une douzaine d’attentats a fait au moins 19 morts et 22 blessés jeudi 28 décembre, à Rio de Janeiro. LIBERATION

Les élections étant passées, la vie quotidienne, le dia a dia, reprend tous ses droits et retrouve sa place médiatique. La violence d’abord. Par un troublant effet de parallélisme avec notre pays se déroule le procès des auteurs présumés de l’incendie volontaire d’un bus sur Rio, un drame qui avait fait 5 morts en 2005. QUOIDENEUFBRASIL

Expulsés des zones homologuées, un groupe de 180 Indiens vit dans la peur, campé sur les bords de la route dans le Mato Grosso do Sul.

Le saccage du Congrès à Brasilia par le Mouvement de libération des sans terre (MLST) le 6 juin, a remis la question paysanne à l’ordre du jour.

Nous observons un nouvel art dans la politique de reforme agraire pour atteindre les objectifs : le processus d’autophagie. Autrement dit, la majeure partie des familles a été installée dans des assentamentos déjà existants ou dans des assentamentos implantés sur des terres publiques ou dans des assentamentos déjà existants dans des terres publiques.

« La condamnation de Carlos Jorge Carvalho, agent de la police militaire de Rio de Janeiro, pour son implication dans le meurtre sans discrimination de 29 civils dans le quartier Baixada Fluminense de Rio de Janeiro le 31
mars 2005 est une étape importante dans le combat contre l’impunité
accordée aux auteurs d’atteintes aux droits humains »

Invitée en mai par la Section française pour participer à « Brésil en mouvements », une semaine organisée à Paris, autour de projections et de débats, Marta est venue raconter son histoire. Une plaie ouverte.

Les attaques comme celles qui ont eu lieu à São paulo en mai dernier se répèteront mais peuvent être évitées si les autorités politiques brésiliennes, et le gouvernement du pays, contre-attaquent sur le terrain du social plutôt que sur celui de la violence. Telle est l’analyse de Loïc Wacquant. Entretien.

Parlons sérieusement : quelqu’un croit-il que la rébellion du PCC [Premier Commandement de la Capitale, principale organisation criminelle de l’Etat de São Paulo] a été contrôlée par la Police de São Paulo ?