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Un film de José Huerta qui dénonce les conséquences dramatiques du tourisme de masse orchestré par un groupe Autrichien dans un petit village de pêcheurs traditionnels du nord-est du Brésil.
Aujourd’hui, ce groupe attaque José Huerta en justice ; 8 procès, alors que le film ne contient à aucun moment de propos diffamatoires.
Il s’agit manifestement d’exercer des pressions afin d’interdire la diffusion du Film. Bien que le Brésil soit sur la voie de la consolidation démocratique, il reste encore beaucoup à faire, notamment dans le domaine de la justice, ou la corruption peut encore exister ; et principalement dans le nord-est, ou se passe le film.
José Huerta risque de devoir payer des dommages et intérêt d’un montant de 60 000 €. D’ores et déjà le coût du procès en première instance est de 6 000 €.
C’est pourquoi Autres Brésils participe à la campagne de solidarité afin de dénoncer ces pressions et les atteintes à la liberté d’expression, et soutenir les habitants de
Parajuru dans leur combat pour la sauvegarde de leur culture et de l’environnement.
Vous pouvez soutenir le réalisateur en achetant le DVD du film.
Plus d’infos sur la campagne de soutien :
http://www.vagalume.fr/campagneparajuru/Accueil.html
teaser "Une semaine à Parajuru"
envoyé par josehuerta. - L’actualité du moment en vidéo.
Synopsis
Parajuru est un village de pêcheurs situé sur la côte Nord-est du Brésil. Depuis trois ans, une Autrichienne fortunée, Giselle, y investit pour le développement du tourisme. Achat de terrains, construction de maisons, hôtel de luxe... Gisi, comme on la nomme là-bas, occupe donc le terrain économique mais également le terrain social.
Elle a construit une école pour les enfants du village, elle organise des cours d’allemand et d’anglais. Certains jeunes effectuent même des stages en Autriche dans des conditions douteuses.
Parajuru vit donc de plus en plus à l’heure de l’Autriche et une partie de la population du village s’interroge sur les intentions de cette femme qui achète tout, sans jamais communiquer avec ses habitants. Chico Mariano, le président des pêcheurs, a un point de vue sur la question. S’il n’a rien contre les projets de Gisi, il sait que le développement d’un tourisme non maîtrisé peut détruire peu à peu la cohésion du village. Il sait également que la réserve naturelle, toute proche du village, attise la convoitise de Gisi et d’autres spéculateurs.
Il s’est donné une mission : celle de défendre les intérêts de la communauté. Ce film dresse un portrait de ce village en pleine mutation, tiraillé entre le désir d’un développement économique et la préservation d’un mode de vie.