Le président d’extrême droite n’a pas obtenu le raz-de-marée souhaité pour la fête nationale, même si le centre de Brasilia, et surtout de Sao Paulo (125 000 manifestants), ont été envahis par des foules en jaune et vert, les couleurs nationales.
« Malgré son isolement, le président a montré qu’il était capable de mobiliser une minorité bruyante », a estimé dans le quotidien O Globo Bernardo Mello Franco. Dans les cortèges, un mélange hétéroclite de militants d’extrême droite, de pro-armes, d’évangéliques, de motards, de conspirationnistes ou d’anti-vaccins.
Le fait que les manifestants aient été pacifiques et n’aient pas envahi comme redouté la Cour suprême ou le Parlement — dans un remake brésilien de l’assaut du Capitole en janvier à Washington — a représenté en soi un soulagement.
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