Par Mário Augusto Jakobskind
Source : Brasil do Fato – 25/10/2007
Traduction : Alice Orange pour Autres Brésils
<img1159|left> Sérgio Cabral, gouverneur de l’Etat de Rio de Janeiro, est aujourd’hui l’une des figures politiques les plus nuisibles. Sans relâche, il justifie la (visible) violence policière dans les zones pauvres de Rio. La dernière en date de cet homme, qui est un des responsables de l’aggravation du climat de violence dans la ville de Rio de Janeiro, est d’affirmer que les habitants des favelas, quand ils se plaignent d’une action policière, sont payés par les trafiquants. Ce qui revient à dire que la politique de l’Etat qui engendre la barbarie policière est justifiée.
Quotidiennement, les journaux du web montrent des images de policiers montant dans les morros avec leur mitraillette, à la recherche de trafiquants. A priori, tout citoyen qui vient à mourir dans un supposé affrontement est un trafiquant. S’il s’agit d’un travailleur, comme souvent c’est le cas, peu importe, les autorités de la zone de sécurité vont justifier la violence à tout prix et condamner celui qui, dans les quartiers pauvres, dénonce la violence policière.
[...]
Lire le texte en entier :
<doc1160|center>