Elle prépare le thé avec les pétales des roses qu’elle a cueillies dans le jardin de sa maison. D’un ton calme, Inalva Mendes Brito évoque les souvenirs de ce passé heureux, ces années 1980, lorsqu’elle est venue ici, à Vila Autodromo, une petite favela située au bord du lac Jacarepagua, à l’ouest de Rio de Janeiro, construire sa maison avec une bande d’amis. Epoque ancienne où, pendant plusieurs années, elle a réussi à vivre de la pêche et du troc de fruits et de légumes.
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« Depuis, tout a été ravagé par la pollution, les eaux infestées par les industries chimiques alentour, les poissons exterminés », souffle-t-elle. A 65 ans, cette professeure de portugais est devenue l’une des voix de la communauté, une de celles qui montent au front contre les promoteurs immobiliers et industriels peu scrupuleux de l’environnement. « Alors imaginez, dit-elle, avec une pointe d’ironie, nous avons là, aujourd’hui, en face de chez nous, le Sommet Rio+20 qui prétend débattre sur le développement durable. »
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