Le rassemblement contre le fascisme au Brésil, organisé ce samedi 20 octobre à Paris, a connu un écho médiatique important en France et au Brésil.
Dans les semaines qui ont précédés le rassemblement, les organisations partenaires ont largement relayé l’appel lancé par les associations Autres Brésils et France Amérique latine, les Amis du mouvement des sans terres et les Femmes Unies contre Bolsonaro.
Parmi ces soutiens, de nombreuses organisations syndicales telle que Solidaires, des partis politiques, notamment le Parti socialiste (PS), le Front de Gauche et le Parti communiste (PCF) ou encor le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) :
Des réseaux associatifs et des ONG tels que le réseau RITIMO ou encore ATTAC
France on eux aussi soutenu le rassemblement.
Enfin, plusieurs médias ont relayé l’appel, notamment Médiapart, l’Humanité, Basta ! et Politis.
Le site d’actualité brésilien Brasil de Fato a également annoncé le rassemblement, dans un article de fond sur les mobilisations internationales contre Bolsonaro.
Les médias français et brésiliens présents lors du rassemblement ont publié divers articles sur le sujet. En France, citons tout d’abord Lusojornal et Bom Dia Brésil, médias important pour la communauté brésilienne, qui ont couvert le rassemblement.
Lusojornal rappel la volonté des organisations signataires de l’appel de constituer un front démocratique pour faire barrage à l’élection de Jair Bolsonaro.
Bom dia Brésil revient sur la réussite du rassemblement, qui su attirer près de 3 000 manifestant.e.s place de la Bataille de Stalingrad, pour faire entendre leur opposition ferme à la monté du fascisme au Brésil.
Parmi les grands médiats français, les cameras de M6 étaient présentes au rassemblement. Les images récoltées ont servies de préambule à une chronique sur la campagne présidentielle brésilienne et l’emploi massif de Fake news par l’équipe de Jair Bolsonaro.
La presse en ligne a également suivi la mobilisation de samedi et propose différents articles de fonds.Basta ! replace le rassemblement parisien dans un contexte mondial de manifestations contre le fascisme au Brésil.
Le journal l’Humanité c’est intéressé plus particulièrement au cas de Bea Wittaker, représentante des Femmes Unies contre Bolsonaro. Cette militante de longue date, exilé du Brésil pendant la période de la dictature militaire, confie ses craintes de voir son pays sombrer de nouveau dans le fascisme.
Enfin, Révolution permanente a questionné la place des partis politiques lors du rassemblement, en revenant sur les nombreux appels au vote en faveur de Fernando Haddad, candidat du Parti des Travailleurs (PT), pour faire barrage à Bolsonaro.
Plusieurs médias brésiliens ont également suivis le rassemblement parisien.RFI Brésil a particulièrement souligné la présence de personnalités politiques françaises, venue prendre la parole pour dire leur opposition au candidat d’extrême droite brésilien. L’article site notamment les interventions d’Emmanuel Grégoire, Premier Adjoint à la Mairie de Paris et de Laurence Cohen, Sénatrice du Val-de-Marne et Présidente du Groupe d’Amitié France-Brésil au Sénat.
Le média brésilien Revista Forum a également souligné les connexions entre le rassemblement parisien et ceux des autres capitales européennes.
Diario do centro do mundo et Midia Ninja ont quant à eux proposé d’illustrer le rassemblement par une série de photographie.
Le vidéaste Filipe Galvon a également réalisé plusieurs interviews de personnalités présentes lors du rassemblement, tel que Silvia Capanema, vice-présidente de Seine-Saint-Denis en charge de la Jeunesse et de la lutte contre les discriminations ou encore le sociologue Michael Löwy. Tous deux soulignent la gravité inédite de la situation brésilienne.