"Par les temps qui courent, aucun analyste politique au Brésil ne se risquerait à faire des prévisions sur la direction que peut prendre la crise à Brasília", commente, perplexe, El País Brasil.
Un nouvel épisode du scandale Petrobras vient en effet de s’ouvrir avec l’arrestation, mercredi 25 novembre, d’un homme-clé du gouvernement au Sénat brésilien, Delcídio Amaral, ainsi que de son chef de cabinet.
Le sénateur, véritable cheville ouvrière du PT, le parti de la présidente Dilma Rousseff au pouvoir, est accusé d’avoir tenté d’acheter le silence d’un ancien directeur de Petrobras, Nestor Cerveró, en prison pour détournement de fonds depuis janvier 2015 dans le cadre de l’opération Mains propres, baptisée “Lava Jato”, sur Petrobras.