Pour un fonds public mondial au service d’un autre développement

« Ce texte a été écrit à la demande de l’Initiative pour un Plan Marshall Global et publié par elle. Bien que je ne sois pas d’accord avec bien des propositions de ses inspirateurs, le débat est vital. Nous estimons qu’un Fond Public Mondial, alimenté par des taxes sur les transactions financières, ne peut pas encourager le modèle de production et de consommation actuels, pour des raisons sociales et environnementales. Il nous faut inventer. Le Brésil nous inspire quelques voies prometteuses.

Le Brésil a toujours été profondément inséré dans le monde marchand, à travers une économie de cycles (épices, canne à sucre, caoutchouc, café, soja, fruits, fleurs, etc.). En simplifiant, on pourrait dire que le pays a exporté ses ressources naturelles, n’obtenant en retour que des miettes de richesse, qui ne compensent pas l’appauvrissement croissant de son environnement et la manutention de la pauvreté et de l’inégalité. A cela s’ajoute aujourd’hui la subordination à la finance mondiale. Où en sommes-nous ? Les successifs gouvernements se sont laissés prendre dans le piège de la dette publique . Les accords passés avec le FMI prévoient un rigide contrôle de l’inflation et un excédent de recettes de l’Etat de 4,5% du Produit Intérieur Brut - PIB. Le mot d’ordre est donc : exporter à tout prix. Cet excédent est destiné essentiellement au service de la dette publique. Pour donner une idée de ce que cela signifie, en 2004, la prévision des dépenses sociales était de 68,53 milliards de Reais et celle de l’excédent était de 70 milliards. »

Par Jean-Pierre Leroy,

Coordinateur du Programme Brasil Sustentável e Democrático - BSD, de l’ONG Fase - Solidarité et Éducation, rapporteur national pour le droit humain à l’environnement (2002-2005), de la Plateforme brésilienne pour les droits économiques, sociaux et culturels - DhESC.

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