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Par Antônio Inácio Andrioli
Source : Revista Espaço Academico – novembre 2008
Traduction : Monica Sessin pour Autres Brésils
La production mondiale actuelle d’aliments est supérieure à la capacité de consommation des humains. Ainsi, nous pouvons constater que la faim n’est pas la conséquence d’une baisse de productivité ou d’une faible production d’aliments dans le monde. La question, cependant, est la suivante : comment les 860 millions d’humains qui ont faim peuvent-ils avoir accès aux aliments ? Des alternatives techniques, comme les OGMs, pourraient-elles contribuer à la lutte contre la faim ?
Les questions politiques fondamentales qui se posent dans le débat sur la production des aliments tournent autour du quoi, pourquoi, comment, par qui et pour qui quelque chose est produit. Ces dernières années, est apparue de façon croissante, la possibilité de s’enrichir par la production d’aliments. L’une des manières est de mettre à disposition des aliments bon marché dans de telles conditions que la production locale dans d’autres pays est détruite et engendre une dépendance à l’importation. Par exemple, le Brésil exporte des poulets en Europe, les Européens en consomment les parties les plus nobles et celles qu’ils ne souhaitent pas consommer sont exportées gratuitement en Afrique, avec le soi disant argument de lutter contre la faim. Ainsi, le poulet exporté dans les pays africains détruit la production locale, puisque celui-ci ne peut concurrencer le don d’aliments. Il s’agit là d’une forme de dépendance accompagnée d’un “esprit de solidarité” et d’assistentialisme, puisque les Européens en concluent qu’ainsi ils aident les pays pauvres.
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