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Pour sa 9e édition, le FIFET propose une programmation de films de long-métrages sur
le thème de l’esclavage.

Comme il n’est plus possible de condamner les quotas sociaux, les conservateurs ont décidé d’attaquer la discrimination positive en faveur des Noirs. C’est comme s’ils vivaient dans un pays où l’esclavage n’avait pas existé.

On aurait dit un roi, tellement il était beau. Le bermuda usé, la chemise au ton pastel et la casquette miteuse qui criait, dans une couleur rouge sang, un mot peu entendu à l’université : favela !

Dans les sociétés hiérarchisées, il est facile de voir la cause de l’inégalité en la supposée faiblesse de l’opprimé. Au Brésil, cela a toujours été le premier pas pour amplifier la discrimination et l’exclusion.

Prenant prétexte de la fin du « socialisme réel » et d’un certain désenchantement vis-à-vis du gouvernement du PT, la pensée conservatrice annonce avec une certaine satisfaction la disparition des frontières entre la gauche et la droite.

Ayant fui la guerre, les Angolais du Brésil ont été confrontés à une vie très différente de celle dont l’image est véhiculée par les feuilletons brésiliens diffusés en Angola. En quelque sorte, ils ont échangé une guerre civile contre une autre.

Le mur vert, rendant bien visible la plaque avec des mots mystérieux, garde dans la capitale du Maranhão une partie de l’histoire des religions africaines au Brésil. Dona Deni est notre guide pour découvrir le Vodum.

Un nombre croissant d’auteurs manifestent un intérêt pour l’histoire et la culture afro-brésilienne. Cette tendance a été à l’origine du 1er Salon du livre afro-brésilien pour enfants qui s’est réalisé en novembre 2007 à Rio de Janeiro.

Contrairement à l’image diffusée pour les touristes, le Brésil est très loin d’un pays « multicouleurs » sans fortes discriminations et oppressions. Nous publions ici, le Manifeste adopté lors la première Réunion des femmes et hommes noirs de Conlutas.

Le Brésil a été l’une des premières nations américaines à instaurer l’esclavage et la dernière à l’abolir, esclavage qui a dominé 350 de nos 507 années d’histoire.