Jugé en appel à partir de mercredi, Lula espère atteindre la date charnière du 15 août, jour de clôture du dépôt des candidatures à l’élection présidentielle, sans condamnation définitive qui l’empêcherait de se présenter. Le Parti des travailleurs se refuse publiquement à envisager un plan B.
À 8 h 30, mercredi 24 janvier, le pays aura les yeux rivés sur Porto Alegre, où commencera le procès en appel de l’homme politique le plus populaire du Brésil. Le dispositif de sécurité est gigantesque : dans tout l’État, des policiers sont appelés en renfort et une partie de la ville sera fermée pendant 48 heures. Les juges chargés de l’affaire ont déjà reçu des menaces.