Le 24 février 2013, des membres du mouvement Xingú Vivo Para Siempre [Xingú vivant pour toujours], dans l’État du Pará, au Nordeste, découvrirent qu’un nouvel adhérent connu sous le nom d’Antônio était en train d’enregistrer la réunion de planification à laquelle participaient des organisations locales et internationales. Parmi ces organisations environnementales et de droits humains se trouvaient Amazon Watch, Justicia Global et l’Institut socio-environnemental, qui accompagnent le mouvement et les communautés affectées par le barrage Belo Monte, en même temps qu’elles exigent que le Consortium pour la construction de Belo Monte (CCBM) respecte les lois et les droits humains.
Antônio révéla qu’il avait été embauché par le CCBM pour espionner le mouvement et qu’il avait envoyé à un fonctionnaire du consortium des photos et des informations sur les participants et le contenu des réunions auxquelles il avait assisté.
De la même façon, des membres de l’organisation Justiça No Trilhos, qui défend les communautés affectées par les projets miniers, ont été victimes d’espionnage de la part de l’entreprise minière Vale depuis 2008. Un ex-directeur de la sécurité dans l’entreprise, connu sous le nom d’André Almeida, entendu lors d’une audience de la Commission des droits humains du sénat en octobre 2013, a apporté des informations sur les liens entre l’entreprise Vale et le gouvernement, avec notamment le soutien d’agents de l’Agence brésilienne d’intelligence (ABIN).
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