Les études sur la violence et la criminalité au Brésil et les processus de « pacification » dans deux métropoles brésiliennes

 | Par Antonio Rafael Barbosa

Source : Marina Frúgoli / Couv : K. Penalba et M. Ishtar de Luca

Deux sujets ont récemment attiré l’attention de nombreux chercheurs brésiliens spécialistes de la violence et de la criminalité dans le pays. Le premier concerne une expérience innovante de maintien de l’ordre récemment mise en œuvre à Rio de Janeiro grâce à des unités de police pacificatrice (UPP). Cette « police de proximité », comme l’appellent ses responsables, s’inscrit dans un effort du gouvernement pour reconquérir des territoires urbains considérés comme dangereux car contrôlés par des groupes liés au trafic de la drogue. Le second a trait aux conséquences de l’implantation du Premier Commando de la capitale (PCC) à São Paulo, à son organisation et à son action. Ce collectif, créé par des prisonniers à l’intérieur du système carcéral pauliste, est considéré par les responsables de la sécurité publique comme une organisation criminelle dotée de diverses ramifications dans d’autres établissements pénitentiaires de l’État [1] . En s’appuyant sur ces deux exemples, cet article vise à analyser quelques-unes des controverses sur le crime et la violence qui ont eu un retentissement public et la manière dont celles-ci marquent les travaux universitaires. Après un bref examen métathéorique de la constitution de ce champ d’études, les deux expériences de « pacification » en cours dans les États de Rio de Janeiro et de São Paulo seront examinées.

Lire la suite sur : Brésil(s)

[1Soulignons qu’au Brésil la gestion des prisons est à la charge des États de la Fédération.

Agenda

L'équipe d'Autres Brésils est en train de préparer de nouveaux événements... restez attentifs !

Tous les événements

Suivez-nous

Newsletter

Abonnez-vous à la Newletter d’Autres Brésils
>
Entrez votre adresse mail ci-dessous pour vous abonner à notre lettre d’information.
Vous-pouvez vous désinscrire à tout moment envoyant un email à l’adresse suivante : sympa@listes.autresbresils.net, en précisant en sujet : unsubscribe infolettre.

La dernière newsletter

>>> Appel à dons - Catastrophe climatique au Rio Grande do Sul/Brésil

Réseaux sociaux

Flux RSS

Abonnez-vous au flux RSS