Les Gardiens de l’Amazonie Festival en Dialogues en Mouvement : Exposition photographique du 3 au 24 juin

Dans le cadre du festival « Dialogues en Mouvement », l’exposition « Guardians de l’Amazonie » propose un regard sensible et engagé sur les luttes des peuples de la plus grande forêt tropical au monde pour la défense de leurs territoires et de la forêt. À travers une série de portraits puissants, cette exposition photographique met en lumière celles et ceux qui, au cœur de l’Amazonie, se dressent face à la destruction de leur environnement et de leurs cultures.

Les Gardiens de l’Amazonie

🗓️ du 3 au 20 juin
📍Champs Élysées, devant le Jardin des Ambassadeurs
🗓️ du 20 au 24 juin
📍Parvis de l’Hôtel de Ville

L’exposition née de la rencontre entre le designer français Antoine Olivier et le photographe brésilien J. L. Bulcão met en lumière la relation vitale entre les peuples autochtones et la préservation de l’Amazonie. À travers des photographies en noir et blanc et en couleurs, elle dévoile le quotidien de communautés comme les seringueiros de Xapuri, les Indiens Sateré-Mawé, les cueilleurs d’açai et les casseuses de noix babaçu. Chacune de ces populations, par leurs savoirs traditionnels et leurs luttes, incarne une résistance écologique

Une exposition pour plonger au cœur de l’Amazonie

L’exposition éponyme présente une sélection des plus belles photographies issues du livre, offrant un regard rare et précieux sur les communautés et les ressources de l’Amazonie brésilienne. À travers ces clichés saisissants, nous partons à la rencontre des **seringueiros**, des **Indiens Sateré-Mawé** et de leur guarana sacré, des **cueilleurs d’açai** et des **casseuses de noix babaçu**. Un voyage en grand format, au plus près des visages et des gestes, au cœur même de la forêt.

Les seringueiros de Xapuri

À Xapuri, dans l’État d’Acre, les seringueiros — les « soldats du caoutchouc » — perpétuent la mémoire d’une activité ancestrale : l’extraction du latex d’hévéa, autrefois utilisé pour fabriquer des pneus. Cette tradition a failli disparaître, jusqu’à ce qu’en 2008, le gouvernement brésilien crée **Natex**, une usine de préservatifs entièrement alimentée par cette filière locale. Objectifs : relancer une économie durable et lutter contre le VIH. En 2010, 100 millions de préservatifs ont ainsi été produits à partir du latex amazonien. Aujourd’hui, plus de 700 familles vivent de cette activité.

Le guarana des Sateré-Mawé

Le **guarana**, petit fruit rouge à la forme d’un œil, est réputé pour ses vertus stimulantes et aphrodisiaques. Originaire du territoire des **Sateré-Mawé**, il a longtemps été cultivé selon des savoirs ancestraux. Mais l’industrialisation de la filière a précipité la chute des prix, appauvrissant la communauté. En 1990, la société française **Guayapi**, engagée dans le commerce équitable, s’associe avec les Sateré-Mawé pour créer une appellation d’origine contrôlée : le **Warana**. Cette initiative garantit l’origine et la qualité du produit, permettant aux prix de remonter et à la communauté de retrouver un revenu digne.

Les cueilleurs d’açai près de Belém

Utilisé en purée, jus, sirop ou sorbet, l’**açai** était inconnu en dehors du Brésil avant 2001. Depuis, sa pulpe est exportée dans le monde entier. Aux États-Unis, ses propriétés antioxydantes sont mises en avant, tandis qu’au Brésil, les surfeurs de Rio en raffolent pour leurs smoothies énergétiques. Les photographies nous plongent dans le quotidien des cueilleurs, perchés dans les palmiers pour récolter ces grappes de baies d’un violet profond. On y découvre aussi le transport, la vente sur les marchés et la transformation du fruit, jusqu’à son conditionnement pour l’exportation.

Les casseuses de noix babaçu du Pará et du Tocantins

Dans le nord-est brésilien, la récolte et le cassage des noix de **babaçu** est un savoir-faire traditionnellement féminin. Le **Mouvement des Quebradeiras de Coco Babaçu** s’est structuré pour défendre le droit d’accès des femmes aux terres, souvent accaparées par les grands propriétaires. Grâce à leur mobilisation, elles peuvent récolter, casser et vendre les noix. Le babaçu, encore peu connu, est aujourd’hui transformé en **savons, shampooings et lotions**, et commercialisé jusque dans des usines de São Paulo. L’exposition révèle la dignité et la force de ces femmes, piliers d’une économie locale et d’une lutte collective pour la terre.

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