Un bilan de la gestion de Lula impliquerait de parcourir de multiples aspects, en partant du charisme personnel d’un homme né dans un logement modeste du Nordeste, en harmonie avec les sentiments de l’immense majorité des brésiliens, jusqu’à sa gestion étatique réussie, après le cauchemar néolibéral et les privatisations des huit années de Fernando Henrique Cardoso, comme en témoigne le changement de mains de 30% du PIB, un véritable tremblement de terre dans le pays.