« Le feu c’est leur projet pour le logement, pas le nôtre. » Derrière le documentaire, Conrado Ferrato

 | Par Luc Duffles Aldon

Conrado Ferrato, journaliste et réalisateur de documentaires, co-directeur du film Limpam com fogo (2016) et Quem mora lá (2018), présenté en juillet au Brésil.

À l’occasion de la 14ème édition du festival Brésil en Mouvements et de la session sur le droit au logement, Autres Brésils a discuté avec Conrado Ferrato, co-réalisateur des films Limpam com fogo (2016, présenté au Festival Brésil en Mouvements en 2018) et Quem mora lá, sorti au Brésil le 16 juillet 2018. Les deux documentaires mettent en lumière les inégalités criantes vis-à-vis de l’accès au logement décent au Brésil. Le premier démontre la relation entre la spéculation immobilière et les incendies dans les favelas à São Paulo et le second, filme les histoires de vie et de lutte des familles de la Comunidade de Pocotó à Recife, capitale de l’état de Pernambouco jusqu’à l’occupation de l’immeuble SulAmérica devenu l’Occupation Marielle Franco. Cet entretien, conduit par Luc Duffles Aldon et Fred Lyra, est le deuxième d’une série proposée par l’association Autres Brésils pour mieux décrypter l’actualité politique brésilienne et apporter d’autres perspectives sur l’état de la démocratie et des droits humains dans ce pays.

Juliana Smith présente Conrado Ferrato à la session Limpam com fogo du Festival Brésil en Mouvements 2018.
Crédits : Quesia do Carmo pour Autres Brésils

Conrado, reprenons où s’arrête notre débat pendant la séance du film Limpam com fogo, que tu as co-réalisé avec César Vieira et Rafael Crespo. Tout commence-t-il par le logement ?

Sans aucun doute. Au Brésil, tant l’avènement de la nouvelle Constitution de 1988 que la lutte pour la re-démocratisation n’ont pas été suivis ni d’une construction de la citoyenneté réelle ni de la consolidation d’une démocratie réelle. Donc 33 ans après, si l’on est de nouveau face à la possibilité d’une rechute autoritaire ou d’un gouvernement imposé, tout ça s’explique aussi parce qu’il n’y a pas eu une cette construction dès le départ.

Il faut bien comprendre que le logement c’est plus qu’une maison. C’est l’unité de base contre la précarité, c’est là où la citoyenneté commence. Je parle bien d’accès aux droits car, selon le texte de la loi, sans domicile il n’y a pas d’accès à la santé ni à l’éducation ni à plusieurs autres services sociaux. Sans logement tu n’es pas un citoyen, tu es un sous-citoyen.

Et si nous parlions des images d’enfants pendant le film ? C’est une vie à la marge du pays et de son futur qui leur est imposée. J’ai beaucoup tourné dans les communautés et les images de précarité matérielle dans laquelle se trouvent les enfants sont nettes. Mais mon inquiétude est surtout l’image de futur qui leur est projetée. C’est la vision d’un avenir considérablement borné au trafic de drogue. Un pays où le feu peut prendre n’importe quand et où la mort est éminente [1] par la faute, notamment de l’État, est un pays qui a volontairement laissé pour compte une partie de sa population. Il y a bien au Brésil ceux qui peuvent et ceux qui ne peuvent pas. Ces derniers sont les descendants des esclaves et les héritiers d’un système d’esclavage : ils sont une multitude.

Et qu’elle est la particularité de São Paulo ?

São Paulo est la plus grande ville du pays, c’est un monstre de 12 millions d’habitants, 20 si l’on considère l’aire métropolitaine. Et il y a eu un projet derrière la construction du monstre : le besoin d’une armée de réserve pour alimenter l’industrie qui s’y implantait. Sauf que, depuis les années 80, il y a eu un changement de profil de la ville. Les industries sont parties mais pas les habitants qui ne sont, par conséquent, plus utiles au projet. Je le répète, il y a une multitude de personnes jadis attirées à São Paulo qui sont devenues, aujourd’hui, inutiles.

Et que s’est-il passé avec le projet ? Il a changé. Cette ville est devenue un laboratoire d’expérimentation de la financiarisation de l’urbain. Et, par là même, les groupes d’intérêt s’organisent pour balayer les masses inutiles hors des zones prisées.

São Paulo est aussi un exemple pour les autres villes brésiliennes. Et quel exemple ! À São Paulo, la reproduction du capital est la seule priorité et aucune utilité individuelle, aucun service public n’est correctement offert : par exemple, ce sont les pires embouteillages journaliers et le réseau de transport public est insuffisant et de plus en plus cher. Les gens sont séparés. Et les quartiers où il y a le plus d’habitants sont souvent les moins bien desservis ; par exemple, les 5 millions d’habitants de la Zone Est ont accès à 2 hôpitaux dans alors que les 100 milles habitants du centre-ville ont 5 hôpitaux à proximité. Les gens sont d’autant plus exclues.

On comprend mieux pourquoi les Journées de juin 2013 [2] commencent à São Paulo.

Juin 2013 a eu lieu parce que nous étions arrivés à un point de rupture. La jeunesse, en particulier, ne pouvait plus profiter de la ville, de ses opportunités, de ses loisirs. C’était toute une existence niée. Ce n’était très clairement pas que pour le prix du ticket de transport.

C’est un événement que je compare à Mai 68, parce qu’il représente une libération de la parole. Mais cette ouverture s’est faite à bien et à mal. La droite, ses secteurs les plus réactionnaires, a également perdu la peur de sortir dans la rue. Lorsque la rupture s’est faite, personne ne l’a comprise et personne n’a su dialoguer avec l’indignation. Mais certains ont su profiter de l’explosivité, comme les candidats d’extrême-droite.

Il y a donc une absence de dialogue entre les autorités publiques et les citoyens ?

Plus que ça, il y a ce que j’appelle « une crise de narrative » et São Paulo en est encore une fois un bon exemple. La ville souffre tout particulièrement d’un problème anhistorique qui est d’autant plus évident maintenant que je suis à Paris où toutes les rues sont un rappel de l’Histoire. La ville de São Paulo, par exemple, cherche à effacer son rôle et la manière dont elle a profité de l’esclavage. C’est un mensonge historique. Il y a bien eu des quilombos urbain comme dans le quartier de Bela Vista et ils font partie intégrante de l’histoire de São Paulo notamment de sa forme urbaine.

Cette histoire est « invisibilisée » ; c’est là le premier pas pour maintenir les populations en dehors de la citoyenneté. J’aime bien présenter un exemple très personnel : je vis à Higienópolis [3], et si l’on fait une recherche rapide, les premiers résultats montreront l’histoire du quartier, la sociologie des habitants, des informations sur les immeubles, leurs architectes etc.. à l’inverse si je fais la même chose pour les quartiers de Paraisópolis ou Heliópolis [4] ce qui apparaîtra en priorité, ce sont les résultats parlant des morts, du trafic de drogue et de la pauvreté… pourtant ces quartiers ont aussi une histoire, une sociologie et une architecture.

C’est important car c’est l’identité qui est projetée, reflétée sur ces habitants, ces citoyens. C’est une question de narrative sur des quartiers et sur des populations. Pour le dire autrement, il semble irréel qu’il y ait des "Docteurs" à Heliópolis.

Des médecins ?

Non, des gens en doctorat ou avec un doctorat. Allez, le seul qui ferait autorité serait Mano Brown, une sorte de porte-parole désigné pour toute la périphérie de São Paulo. Il est l’exception pour maintenir la règle c’est-à-dire que les jeunes de ces quartiers ne s’expriment pas d’eux- mêmes et restent confinés.

Et quelles sont les conséquences de cette crise de narrative ?

La jeunesse des périphéries reçoit cette image d’elle-même sur les différents médias. C’est une narrative nocive et belligérante contre cette même jeunesse. Elle ne correspond pas à ce qu’elle est en essence mais, peu à peu, elle répond avec cette même violence difforme et de cette belligérance. D’où, en partie bien sûr, la magnitude de la violence au Brésil. Je crois que Juin 2013 est le moment où cette masse critique a fait « ir-rue-ption », pour reprendre le jeu de mot. [5]
Il faut cependant rester prudent. Cette masse critique n’est pas « de gauche ». Et si Bolsonaro existe dans le scénario électoral c’est qu’il travaille, dialogue et catalyse une partie de cette frustration. En revanche, les partis de gauche ont oublié de le faire et en payent le prix fort.

Et quel est le rôle des médias dans la reproduction de cette narrative ?

Je peux te parler de ma propre expérience sur les incendies dans les favelas. Nous avons eu un doute suite à l’incohérence ou la forte corrélation des événements. Mais pendant que nous travaillions sur Limpam com fogo, nous avons voulu renoncé plusieurs fois au projet, car nous pensions que quelqu’un le ferait avant nous. Nous croyions que les journalistes feraient ce travail avant nous et mieux.

Rien. Au bout du compte, ce sont bien trois étudiants en journalisme, très mal équipés, pas encore diplômés qui devaient réaliser ce projet avec leurs propres moyens. À mon sens, le fait qu’on ait pu le faire est la preuve par a+b, qu’il y a grand manque d’intérêt de la part des rédactions de journaux. Or, que faut-il penser de ces rédactions qui ne s’intéressent pas à ce problème qui : tue, révèle les rouages derrières l’évolution de la ville et concerne la plus grande partie de la population ?

J’arrive à en conclure, que le journalisme brésilien est mort, en toutes lettres, ou qu’il a perdu sa raison d’être. L’information produite sert à faire diffuser et publiciser l’opinion des propriétaires des journaux. Et il ne faut jamais oublier que, au Brésil, les moyens de communications sont dans les mains de six familles. Comment peut-on vouloir un débat national dans un pays de taille continentale, si les médias sont possédées par six familles… six familles, c’est un groupe de Whatsapp qui pourrait se mettre d’accord pour les Unes.

Et pour revenir vers le sujet du droit au logement face à la spéculation immobilière, il va sans dire que ces six familles sont liées ou du moins de la même classe sociale que les propriétaires immobiliers et partagent voire protègent leurs intérêts de classe. Je veux être limpide : au Brésil, 50 % de la population gagne moins d’un salaire minimum (1000 réaux/mois) ce qui nous permet de dire, sans simplifier que ce n’est pas le monde qui est si petit ; ce sont plutôt les revenus et les rentes qui sont concentrés.

Et quels sont ces intérêts ? Dans l’histoire des villes brésiliennes, les groupes immobiliers ont toujours préféré construire à neuf plutôt que de rénover. Or, le paradoxe exacerbé est, comme le dit Erminia Maricato dans le documentaire, que l’on pourrait résoudre le déficit habitationnel de São Paulo en relogeant tous les sans toits dans les immeubles vacants. [6] Ce n’est pas un effet d’annonce. Il y a au Brésil 6 millions de familles sans toits et 6 millions d’immeubles vides, vacants. Si l’on fait les maths, la solution est qu’il y a un facteur pervers à maintenir des gens dans une misère absolue tout en permettant que des immeubles restent vacants pour que leur valeur croisse. Comme l’aurait dit Millôr Fernandes, "qui fait des courbettes aux oppresseurs et montre son cul aux opprimés ».

C’est l’élément politique de ton second film ?

Depuis que je suis les mouvements d’occupation, j’ai pu voir le bond qualitatif dans la vie des familles qui trouvaient un toit. De voir la lumière de l’espérance dans le futur jaillir. Beaucoup partent de si bas, de la misère, que « très peu » équivaut au miracle. C’est ce qu’a représenté les Bolsa Familia et les autres subventions. Garantir 200 réaux à des familles a provoqué un boom économique dans le pays.

Photo prise dans le cinema São Luiz lors de la première du film Quem mora là. Sur L’image, l’Occupation Marielle Franco à Recife. Crédits : Facebook, MTST PE

Nous avons décidé de filmer à Recife pour ce que cette ville dit du Brésil. C’est la plus petite des 26 capitales des états brésiliens et la plus inégale du pays. C’est d’ailleurs le sujet du film Aquarius (2016) qui a été sélectionné à Cannes d’ailleurs [7]. Un premier élément de contexte est la création des Zones Spéciales d’Intérêt Social (ZEIS en portugais) dans la loi d’urbanisme brésilienne, expérimentées en tout premier lieu à Recife, dès 1987. En schématisant, dans ces zones, aucun développement immobilier privé, priorité absolue au logement social. Résultat, la moitié de la population de Recife, 750 000 personnes, habitent dans des ZEIS. .. mais les ZEIS ne représentent que 15% du territoire municipal.

À moi de vous poser une question :

De quelle démocratie parle-t-on quand la plus grande partie de la population se bat pour un vie digne car elle n’a ni assainissement ni eau courante ; aucune condition de se maintenir en bonne santé ni d’accès à un travail digne ?

Ma réponse : Je me souviens de Luciana, une des personnages du documentaire, lorsqu’elle entre pour la première fois dans l’immeuble qui deviendra l’Occupation Marielle Franco [8] : quand elle a compris qu’elle pourrait accéder à un réseau de bus mieux desservi, à des hôpitaux et une crèche pour les enfants. Elle a pris peur et nous a dit, « jamais ils nous laisseront rester ici ». Ils ont pourtant réussi. [9]. Elle n’avait jamais rêvé de la possibilité d’habiter dans un endroit comme ça.

Un peu de contexte. Le mouvement social avait choisi d’occuper cet immeuble en mars 2018 parce qu’il était vide depuis 1994 ou 1996*. Et au lieu de (re)loger des populations précaires, la municipalité continuait de laisser couler la dette des propriétaires vis à vis fisc qui était supérieure à la valeur totale de l’immeuble à l’achat, environ 1,6 milllion de réaux. C’est la réalité dans plusieurs villes du Brésil et le mouvement social est le levier magique que personne n’avait prévue pour rendre ce rêve et le droit à un logement possible. [10]] Il n’y a pas de crime là. C’est même une trousse à outils pour la mairie. À mon sens, les seules raisons de criminaliser ce mouvement est la perversité, la mauvaise foi ou l’avarice.

En pensant à 2019, quelles sont les réalités et les stratégies futures des luttes urbaines ?

Si je reprends le titre de Limpam com fogo, le feu est un projet, pas une fatalité. Et, c’est leur projet pas le nôtre. Il y a un sujet occulte dans le titre en portugais qui est difficilement traduisible en français « Ils nettoient par le feu ». Notre outil de lutte à nous, c’est le cinéma documentaire, pour identifier les sujets, mettre des noms et des visages. C’est aussi identifier les immeubles vides, leurs propriétaires et les spéculateurs qui gagnent avec l’éradication des pauvres.

C’est ce que propose ces documentaires, régler l’ardoise du passé. Rendre justice à l’histoire et aux injustices structurelles comme la Dictature, l’Histoire des population Noires et autochtones et enfin avec celles que vivent les pauvres au quotidien. Sans ça, on ne pourra jamais être le pays du futur. D’ailleurs, il existe encore et toujours dans notre imaginaire. Récemment le groupe média Globo a repris ce leitmotiv dans tous ses journaux, en demandant aux lecteurs d’envoyer des vidéos en décrivant le Brésil du futur : tu imagines bien que les réponses choisies rabâchent « la fin de la corruption ». Je pense c’est l’expression d’un « journalisme liquide » [11]. Remplir un espace de routine entre les informations commercialisées dans les journaux.

Je crois plutôt que le cinéma est encore l’espace où moi, le réalisateur, j’ai une heure pour te montrer une information nouvelle, complexe et profonde. C’est une immersion où l’on peut construire des ponts. Outre le cinéma, il n’y a aucun espace pour la complexité en 140 caractères ni la réaction voulue c’est « liker » et basta. Au cinéma il y a des nuances. Tu peux mener le public là où il ne s’y attendait pas. Et cette rencontre met en relation des nouvelles réalités à l’intérieur de nous.

J’ai vu ça à Recife lors à la sortie du film Quem mora lá, au cinéma São Luiz. Nous avions obtenu que 1/3 des entrées soient réservées aux mouvements sociaux, notamment le Mouvement des Travailleurs Sans Toits qui a organisé l’Occupation Marielle Franco. Les autres 2/3 étaient la jeunesse bourgeoise qui a plus l’habitude de cet espace que les mouvement sociaux qui le découvraient. La catharsis a eu lieu, les des gens ont pleuré et certains spectateurs ont rejoint la lutte dès ce moment-là.

C’est pour ça que je suis obligé de croire à l’expérience du cinéma.

Bande annonce Quem mora là de Rafael Crespo e Conrado Ferrato :

Crédit photo en logo : Tânia Rêgo/Agência Brasil

[1Ici, Autres Brésils rappelle que les Forces de l’ordre sont responsable de 1/4 des homicides dans l’état de São Paulo. En parlant d’enfant,la dernière tragédie, le meutre de Marcelo Vinicius da Silva le 20 juin 2018 lors d’une intervention militaire révèle une décision tactique claire : plus de 100 impacts de balles tirées du haut de l’hélicoptère de la police civile ont été révélé, la majorité dans les alentours immédiats de l’école publique fréquentée par les enfants de ce quartier populaire de Rio de Janeiro. Relire L’interview de Glauber Sezerino pour Basta ! Mag. https://www.autresbresils.net/Bresil-quand-la-police-mitraille-les-alentours-d-une-ecole-publique

[2Dans le face-à-face polarisé depuis juin 2013, une autre clé de lecture demeure encore étrangement délaissée, celle que représente la masse des travailleurs précaires qui ont retrouvé la voie d’un engagemement politique militant engagés depuis 2013 sous la forme des processus politiques non institutionnalisés. Nous vous invitons à lire Glauber Sezerino, 23 mai 2016, Intercoll.net : AVIS D’INCENDIE : Manifestations de rue et crise politique dans un Brésil polarisé ? https://intercoll.net/AVIS-D-INCENDIE-Manifestations-de-rue-et-crise-politique-dans-un-Bresil

[3Quartier aisé dans la zone centrale de São Paulo

[4Heliópolis est la favela la plus peuplée de São Paulo ; Paraisopolis est la plus étendue. Autres Brésils a publié un traduction sur la spéculation immobilière suite à la transformation de cette favela en scénario de télénovela, El País Brésil, 2 Juin 2015 https://www.autresbresils.net/Paraisopolis-la-favela-pop-souffre-deja-de-la-speculation-immobiliere

[5Et 6 mois plus tard, d’autres suivront, comme le phénomène des « rolezinhos » de l’été 2014. Les « rolezinhos » sont des rendez-vous que les jeunes de banlieue se donnent à travers les réseaux sociaux, pour une « petite virée » dans les centres commerciaux pour s’amuser. Ces rencontres remettent en question de l’inégal accès et consommation des espaces publics. https://fr.globalvoices.org/2014/01/17/160320/

[6Plus qu’une idée, Raquel Rolnik, ancienne Rapporteuse Spéciale des Nations Unies sur le Logement convenable avait souligné l’augmentation des conflits liés au logement et les expériences concrètes mise en place. Luís Brasilino, Le Monde diplomatique Brésil n°57, Février 2012, les traductions de Autres Brésils https://www.autresbresils.net/Les-conflits-pour-l-obtention-d-un-logement-sont-en-augmentation-au-Bresil.

[7Au sujet de la censure du gouvernement intérimaire de Michel Temer contre Aquarius, nous vous conseillons l’article de Alexandre Buyukodabas du 15 septembre 2016, Les Inrocks, https://www.lesinrocks.com/2016/09/15/actualite/film-bresilien-aquarius-devient-symbole-de-resistance-coup-detat-contre-dilma-roussef-11864645/

[8Explication de Conrado. Prévue pour le 8 Mars, journée des droits des femmes, l’action d’occupation a dû être repoussée d’une semaine. Malheureusement, ce fut justement quand Marielle Franco a été exécutée. L’Occupation a reçu son nom en hommage à son militantisme et pour dire #Mariellepresente

[9Mardi 8 Mai, le conseil municipal de Recife a approuvé l’expropriation de l’immeuble pour intérêt social ; offrant une première garanti aux nouveau occupants et la possibilité de s’auto-organiser de façon plus pérenne.

[11Conrado propose cette expression en référence au philosophe Zygmunt Bauman (1925-2017). Pour celles et ceux qui ne sont pas familier, voici un petite mise en jambe pour aller un peu plus loin Sciences Humaines, Mensuel N° 254 - décembre 2013, Reprendre sa vie en main, https://www.scienceshumaines.com/zygmunt-bauman-et-la-societe-liquide_fr_31678.html

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