Le « crime » reproché à Dilma Rousseff devient légal après sa destitution

 | Par Basta !

Manifestation contre le gouvernement Temer le 10 juin à Recife. CC : Ninja Midia.

Le 31 août, le Sénat brésilien a voté la destitution de la présidente Dilma Roussef, cinq mois après l’ouverture de la procédure d’impeachement à son encontre. Ce qui est reproché à la présidente issue du Parti des travailleurs (PT) n’est pas directement lié aux affaires de corruption qui touchent un nombre important de députés et de sénateurs brésiliens, en particulier ceux ayant voté la destitution. Ce que les sénateurs considèrent comme un “crime de responsabilité” – seul à même de justifier la destitution d’un président selon la constitution brésilienne – sont des manipulations budgétaires et comptables destinées à dégager des crédits supplémentaires pour financer les dépenses publiques.

Or, le 2 septembre, soit à peine deux jours après le vote du Sénat, le nouveau gouvernement de droite présidé par l’ancien vice-président Michel Temer promulgue une loi qui l’autorise justement à procéder à ces manipulations comptables. Sans risquer, à l’avenir, d’être destitué pour autant...

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