C’était la fête pour les politiciens putschistes et leurs alliés. Michel Temer et ses collègues ne pouvaient pas cacher leur bonheur. Des félicitations par-ci, des accolades par-là. Le PMDB arrive ainsi pour la troisième fois dans son histoire à la fonction suprême… Les trois fois en se passant du vote populaire : en 1985 dans le cadre d’une « transitionordonnée » à la fin de la dernière dictature militaire ; en 1992 à la suite de la démission de Fernando Collor de Melo, impliqué dans des affaires de corruption ; et maintenant, après la suspension de Dilma.
Mais toutes ces félicitations et congratulations à Temer – qui, en réalité, n’a aucun mérite au-delà de celui d’être un politicien professionnel opportuniste – sont le reflet des expectatives du patronat brésilien et de l’impérialisme. En effet, ceux-ci espèrent qu’avec la suspension de Dilma, et sa très probable destitution, ils pourront « tourner la page » de la crise politique et que le nouveau gouvernement puisse se concentrer sur les réformes structurelles que le capital exige.
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