La thématique de cette 23e édition permettra, grâce à des films puissants et des débats passionnants, de mesurer à quel point le cinéma reste un miroir de la société. Comme toujours, fictions, documentaires, rencontres et caïpirinhas viendront rythmer ces 4 jours d’immersion brésilienne totale, avec comme point d’orgue un hommage au talentueux Lázaro Ramos.

Pas moins de 5 films pour découvrir l’univers de cet acteur star, dont le 1er film en tant que réalisateur, Décret présidentiel, fera l’ouverture du festival le jeudi 1er juillet à 20h.
Toujours sans sortie prévue au Brésil, ce drame puissant nous plonge dans un futur dystopique à Rio de Janeiro, où le régime autoritaire impose une mesure obligeant les citoyens noirs à émigrer vers l’Afrique. En plein climat de terreur sociale et raciale, un avocat mène la résistance clandestine pour contrer la folie dont s’est emparée le pays…
La séance sera suivie d’un débat autour de la représentation des noirs dans le cinéma brésilien avec le réalisateur Luis Lomenha avec, sous réserve, une rencontre en ligne avec l’équipe du film.

Dès le 1er jour, ne manquez pas ainsi l’occasion de (re)voir Lázaro Ramos dans Le Professeur de violon de Sérgio Machado, l’un des beaux succès de l’été 2016 en France, puis Le Silence de la pluie de Daniel Filho, en avant-première européenne. Le Baiser sur l’asphalte de Murilo Benício, avec aussi Fernanda Montenegro, grande dame du cinéma brésilien, sera projeté vendredi et dimanche, grand événement avec Madame Satã de Karim Aïnouz, que nous sommes ravis de vous présenter dans sa copie 35mm ! Un classique immanquable, par un grand réalisateur qui fera son retour à Cannes cette année avec Le Marin des montagnes.
