Les grands projets hydroélectriques ne sont plus une priorité, annonce le gouvernement. Le Brésil infléchit ainsi une politique énergétique qui a soulevé d’intenses polémiques en raison des dégâts environnementaux et de la spoliation des communautés indigènes qu’elle entraîne.
Ce n’est pas une nouvelle annoncée tambour battant par le gouvernement de Michel Temer, mais plutôt un discours prudent distillé par Paulo Pedrosa, le numéro deux du ministère brésilien des Mines et de l’Énergie, dans les colonnes d’O Globo.
En somme, ce discours ministériel indique que “l’ère des grands ouvrages hydroélectriques touche à sa fin”, titre le quotidien de Rio de Janeiro. À la fois pour des raisons d’impopularité grandissante de ces barrages et pour des impératifs économiques.
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