Á l’approche des élections d’octobre 2010, quel bilan tirer de la présidence de Luiz Inácio Lula da Silva (2003-2010) au-delà de son extraordinaire popularité à l’intérieur comme à l’extérieur du Brésil ? Tantôt célébré par les grands médias étrangers, le monde économique et financier et les organismes internationaux (Banque mondiale, Cnuced, FAO, etc.) pour son dynamisme, tantôt fustigé par une gauche désabusée par les renoncements du président par rapport au projet populaire progressiste incarné par le PT (Partido dos Trabalhadores), le Brésil de Lula se laisse difficilement enfermé dans une lecture univoque. CETRI