Depuis une vingtaine d’années, en fait depuis les célébrations du cinquième centenaire de la « découverte » des Amériques, en 1992, on entend beaucoup parler du « réveil » des Amérindiens.
L’inconvénient de cette expression est qu’elle suggère, à tort, un long sommeil, ou du moins un assoupissement, alors qu’en réalité l’histoire nous apprend que la résistance des peuples indigènes a pris des formes très variées, permettant de préserver l’essentiel, la vie des communautés et leurs traditions.