Par André Barrocal – Carta Maior - 10/05/2011
Traduction : Philippe Roman & Véronique Phelut pour Autres Brésils
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La présidente Dilma Rousseff entend envoyer d’ici peu au Congrès une proposition de réforme des impôts, une de ses priorités de cette année. Dernièrement, les plans du gouvernement ont été présentés aux députés et sénateurs par le Ministère de l’Économie et des Finances. L’idée est de simplifier l’ICMS, impôt étatique le plus important du pays, et exonérer la feuille de paye et les investissements d’entreprise. Dans les deux cas, il s’agit de rendre les entreprises plus fortes dans la concurrence internationale, que ce soit à l’intérieur ou hors du Brésil. La réforme, cependant, ne touchera pas à une des caractéristiques du système fiscal national, la régressivité, qui fait qu’un pauvre est touché plus fortement qu’un riche.
L’année dernière, la Recette Fédérale a amassé 545 milliards de R$ en impôts, sans compter l’argent destiné au système de Sécurité Sociale. De ce total, la moitié est issue de taxations sur la consommation de produits et services par les Brésiliens. Seule l’autre moitié a touché les revenus, les profits, le patrimoine et les mouvements financiers. Selon l’étude de 2008 menée par l’OCDE, la Consumption Taxes Trends, dans aucun pays lié à l’organisation l’imposition sur la consommation ne dépasse 25%.
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