À deux mois du premier tour de l’élection présidentielle au Brésil, tout indique que Dilma Rousseff, candidate désignée par Lula pour lui succéder, donnera une chance au Parti des Travailleurs (PT) d’obtenir un troisième mandat consécutif. La victoire du PT consacrerait alors une stratégie de conciliation d’interêts adoptée il y a une dizaine d’années pour courtiser un plus grand nombre d’électeurs. Après presque huit ans au pouvoir, nous constatons de fait que le gouvernement de Luiz Inacio Lula da Silva a pu agencer une politique d’expansion du marché intérieur, reposant sur l’inclusion des secteurs les plus pauvres de la société brésilienne et le maintien d’une politique économique de stabilité qui ne met pas en péril les soubassements de la pyramide sociale.