En 1960, le président brésilien Juscelino Kubitschek réalisa son rêve de construire une ville ultramoderne en partant de rien et à une vitesse folle. « 50 ans de progrès en 5 ans » était son slogan de campagne, et Brasilia fut construite en à peine une demi décennie. Mais parmi les nombreuses choses que les urbanistes de la nouvelle capitale du Brésil omirent de considérer, il y avait le fait que cette terre était déjà un territoire occupé. La zone des peuples indigènes semblait ne pas figurer dans les plans de la ville flambant neuve.
Désormais, l’industrie immobilière florissante de Brasilia et ses alliés du gouvernement local magouillent pour s’emparer du Bananal, une zone sanctuaire pour les membres des peuples indigènes Kariri-Xocó, Guajajara, Tuxá, et Fulni-ô vivant dans la périphérie de la ville. Les spéculateurs immobiliers veulent paver la région et construire un complexe luxueux pour loger quelque 40 mille des plus riches résidents de Brasilia dans 22 pâtés de maison fraîchement construits. Le coût de chaque maison est évalué à près d’1,5 millions de dollars.
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