Le Brésil a perdu en un an 5.831 kilomètres carrés de forêt amazonienne (+16%). Le poumon de la planète continue de disparaître à petit feu. Mais pour Plinio Sist, directeur de recherche à la Cirad, si les conséquences de la destruction de l’Amazonie restent dramatiques, ce chiffre aurait pu être bien pire, explique-t-il pour BFMTV.
Le poumon de la planète continue de s’essouffler. La destruction de la forêt amazonienne au Brésil a augmenté de 16% en un an. Le ministère brésilien de l’Environnement a publié jeudi des données satellitaires. De juillet 2014 à juillet 2015, quelque 5.831 kilomètres carrés de jungle ont été perdus.
Si les coupes d’arbres illégales, les exploitations minières clandestines, les plantations illicites de coca, l’élevage et les grands propriétaires terriens sont évoqués pour expliquer ce chiffre, d’autres facteurs entrent en compte. « Certains petits agriculteurs n’ont pas d’autres alternatives que la déforestation pour cultiver ou faire des pâturages afin d’élever leurs bêtes, explique pour BFMTV Plinio Sist, directeur de recherche à la Cirad, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement. Tant qu’il n’y aura pas de solution pour ces petits exploitants, le chiffre de la déforestation ne pourra pas baisser. »
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