Dilma Rousseff, le 11 mars à Brasília. Photo Evaristo Sa. AFP
Ou comment la grogne populaire, dans un Brésil en récession, a été instrumentalisée par des politiciens corrompus pour déposer Dilma Rousseff (Parti des travailleurs, PT), suspendue depuis le 12 mai. Officiellement, la cheffe de L’État est accusée de manœuvres budgétaires qui n’ont que marginalement creusé le déficit public en 2015. Un légalisme suspect, et pour cause. On sait maintenant que les motivations des forces qui ont conduit l’impeachment n’avaient rien de noble. A commencer par le Parti du mouvement démocratique brésilien (PMDB), du président par intérim, Michel Temer, qui avait rompu avec la successeure de Lula pour précipiter sa chute.
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