La Gay Pride de Rio brave la vague ultra-conservatrice

 | Par Ouest-France

La Gay Pride de Rio de Janeiro a failli être annulée car la mairie ultra-conservatrice de la ville a refusé de donner des subventions. Grâce à une campagne de financement sur internet, l’événement qui a rassemblé des milliers de personnes, a pu se tenir.

Plusieurs milliers de personnes se sont réunies dimanche sur la célèbre plage de Copacabana pour la Gay pride de Rio de Janeiro, deuxième plus grande ville du Brésil, malgré l’absence de subventions de la mairie tenue par l’ultra-conservateur Marcelo Crivella.

Pour la première fois en 22 éditions, l’événement n’était pas été organisé à l’aide de subventions municipales. Il a failli être annulé, mais une campagne de financement sur internet et des sponsors privés ont contribué à le maintenir à flot tant bien que mal. Le manque de moyens a obligé les organisateurs à réduire de moitié le nombre de chars du défilé, passé à six, contre douze l’an passé, quand 600 000 personnes s’étaient pressées à Copacabana.

Mais ces chars étaient tout de même occupés dimanche par des artistes de premier plan qui ont accepté de renoncer à leur cachet, comme la chanteuse Daniela Mercury, l’une des premières à avoir assumé son homosexualité, ou la drag-queen Pabblo Vittar, véritable phénomène de la scène pop brésilienne actuelle. Les concerts ont débuté en milieu d’après-midi, sous une pluie fine, à mesure que le public augmentait, remplissant la promenade d’une foule multicolore.

Voir en ligne : Ouest France

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