Lula quitte son poste avec une incroyable popularité pour deux mandats présidentiels en Amérique Latine. La croissance économique est à deux chiffres, avec en perspective la Coupe du Monde de football en 2014 et les Jeux Olympiques en 2016. Sous Lula, des millions de Brésiliens sont sortis de la pauvreté et une majorité d’entre eux font désormais partie de la classe moyenne – même si celle-ci reste de taille modeste. Le Brésil a acquis une stature internationale digne de sa taille et de son succès, bien que peut-être pas de ses ambitions. Sa démocratie est prospère et dynamique, bien que pas toujours efficace ou exempte de corruption. Le Cercle Les Echos