Lorsque Jair Bolsonaro arrive au pouvoir le 1er janvier 2019 au Brésil, le pays est endigué dans une déforestation persistante. Depuis 2012, les taux de déboisements s’affichent déjà comme des records. Instantanément, le candidat du Parti social-libéral (PSL) impose sa radicalité et son climato-scepticisme. Les taux de déboisements et la déforestation s’aggrave soudainement. Cette perte progressive de superficie naturelle s’explique par une politique de libération économique appliquée par le gouvernement de Jair Bolsonaro.
Un déboisement alimenté par l’expansion agricole
Entre 2004 et 2012, le niveau de déforestation diminuait sur le territoire. Des mesures telles que la surveillance par satellite, l’expansion des zones protégées en Amazonie ou la restriction d’un crédit rural pour les agriculteurs permettent de freiner progressivement le déboisement du bassin tropical. Mais ces solutions sont abandonnées par le nouveau code forestier en 2012. Jair Bolsonaro ne les réinvestit pas. « C’est un gouvernement qui a mis fin à tout système de contrôle de l’Amazonie, détaille Glauber Sezerino, sociologue et co-président de l’association Autres Brésils. Tous les mécanismes de vigilance autour de la déforestation ont été peu à peu détruits sous le gouvernement Bolsonaro ».
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