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Le 7 septembre au Brésil, le président s’est approprié la fête nationale pour convoquer des manifestations contre le Tribunal Suprême Fédéral.

Les attaques du président d’extrême-droite Jair Bolsonaro contre les institutions démocratiques brésiliennes s’intensifient. Alors que ce dernier appelle ses partisans à une marche le 7 septembre, jour de la fête nationale, pour intimider le Congrès et la Cour Suprême, des députés et personnalités du monde entier tirent la sonnette d’alarme face à cette menace insurrectionnelle.

L’arrivée de Bolsonaro au pouvoir a marqué le déclin des contrôles des infractions environnementales. En utilisant divers obstacles bureaucratiques, le gouvernement Bolsonaro met en danger la punissabilité de milliers d’infractions.

Le président d’extrême-droite brésilien est de plus en plus décrié. Au regard de sa gestion calamiteuse de la crise sanitaire et des soupçons de complaisance avec des affaires de corruption, la population semble désormais se prononcer majoritairement en faveur de sa destitution, d’après une étude récente.

Le droit à l’eau potable mis en danger au Brésil alors que Jair Bolsonaro mène une vente massive de services publics d’eau à laquelle ont participé deux des plus grands fonds de pension du Canada.

Alors que le Brésil compte plus de 500 000 morts et que la campagne vaccinale y avance que très lentement, le scepticisme de Jair Bolsonaro à propos du vaccin éveille les soupçons sur une douteuse facture d’achat du vaccin Covaxin. Une enquête a été ouverte auprès de la Cour suprême et pourrait entraîner la destitution du chef de l’Etat.

19 juin 18H30
Place de la Bataille de Stalingrad - Paris

Rassemblement co-organisé par Autres Brésils, pour la « Deuxième journée mondiale Antibolsonaro ».

Au Brésil, une partie des institutions et de la presse se comportent en otage du gouvernement militaire. Une analyse de Eliane Brum originellement publiée le 27 mai 2020 sur El País Brasil.

Au Brésil, Jair Bolsonaro contredit systématiquement les alertes de la communauté scientifique sur de nombreux sujets, y compris l’épidémie de Covid-19. Cette attitude du président d’extrême-droite amplifie les conséquences déjà désastreuses de la maladie sur la population.

Le 26 avril, la police fédérale a cité à comparaître Sonia Guajajara dans le cadre d’une enquête pour diffamation ouverte à la demande de la FUNAI. Autres Brésils s’insurge contre la tentative de criminaliser le mouvement autochtone, l’APIB et Sonia Guajajara, dans une nouvelle démonstration de truculence et de racisme du gouvernement Bolsonaro.