Foi et résistance : les macumbeiras aux commandes des terreiros et des luttes sociales

 | Par Aymê Brito, Revista AzMina

« Exu [1] (…) exerce une forte influence sur les femmes et les jeunes filles » disait un article d’opinion du journal O Estado de São Paulo, en 1973. Écrit pendant la période de la Dictature militaire au Brésil, l’article diabolisait les religions de genèse africaine et se montrait préoccupé de l’abandon par les femmes de leur « foyer » au profit de la vie dans les terreiros [2]. Presque cinq décennies plus tard, le machisme et le racisme continuent à être présents dans la vie des macubeiras [3] qui choisissent de participer aux religions afro-brésiliennes, mais elles résistent et dirigent des terreiros.

Traduction pour Autres Brésils : Pascale Vigier
Relecture : Marie-Hélène Bernadet

Il n’est pas fréquent de voir des femmes occuper des charges de direction dans d’autres religions, comme dans l’Église catholique avec des pères et des papes hommes. Pourtant, dans les religions d’origine africaine, les femmes sont presque toujours majoritaires, et occupent les fonctions les plus hautes. C’est visible si on fréquente les barracões (autre appellation donnée aux terreiros).

Qu’il s’agisse de femmes de santo [4], senhoras do ilê [5], sacerdoces ou héritières des objets sacrés du terreiro, elles ont conquis une supériorité qui ne s’est pas limitée aux terreiros. Axé Muntu ! C’est une expression créée par l’intellectuelle Lélia Gonzalez — un mélange de langues Iorubas (axé : puissance, énergie) avec le dialecte Kimbundo (muntu : gens). La sociologue et activiste s’est beaucoup servie de son expérience de femme de candomblé dans sa production intellectuelle sur la vie et la position des femmes noires dans la société brésilienne.

Dans ce reportage, nous rapportons les paroles de Mãe Du, Nailah, Kenya et Renata qui, comme Lélia, montrent que l’influence des populations de terreiros se retrouve aujourd’hui dans la sphère académique, le militantisme, la politique, la gastronomie et divers autres champs de la société.

Dans un pays comme le Brésil marqué par de profondes inégalités socio-raciales, les terreiros et les femmes à leur tête — les macumbeiras, comme elles se nomment elles-mêmes — remplissent un rôle social bien au-delà de la religion. Elles accomplissent une véritable « magie » en conciliant la tradition de différents peuples, en résistant aux oppressions et en aidant à offrir un espace d’accueil à ceux qui ont toujours été exclus.

PERSÉCUTION ENVERS LA CULTURE ET LES FEMMES

La persécution envers les terreiros et barracões, qui dure depuis plus de 500 ans, ainsi que les campagnes de diffamation dans la presse ont généré un manque de connaissance généralisé. « L’Umbanda [6], tout comme ses succédanés et les religions assimilées, est entre nous un sous-produit de l’ignorance liée à la politicaille. Son terrain d’élection a déjà été le quilombo et le mocambo [7]. Plus récemment, c’est la favela et le bureau électoral » — disait encore un extrait de la colonne du journal de São Paulo, publié aussitôt après une fête commémorant le Jour de Oxossi [8].

De tels journaux racistes n’étaient (et ne sont) pas rares. Résidus d’une société qui, jusqu’en 1832, obligeait tout le monde à se convertir à la religion officielle de l’État — à l’époque, la religion chrétienne. Ce qui fait que les autres expressions religieuses ont été criminalisées, ont souffert d’oppression policière et de confiscation d’objets sacrés — qui jusqu’à ce jour n’ont jamais été restitués.

La spécialiste politique et pratiquante du candomblé, Nailah Neves, Ìyàwó ty Òsun (son nom de culte) affirme que cette persécution résultait aussi du fait que la majorité soit des femmes et dirigent les lieux de axé. « Terreiros, quilombos et écoles de samba, qui étaient des espaces de résistance et de valorisation de la culture noire matriarcale, présentaient un grand risque pour le projet eugéniste et patriarcal de l’État brésilien. »

Trente-quatre ans après la Constitution fédérale qui, dans son article 5, garantissait la liberté de croyance et la protection des locaux des divers cultes religieux, la discrimination n’a pas pris fin. En 2021, une étude de la Commission de lutte contre l’intolérance religieuse a signalé que 91 % des agressions dans l’État de Rio de Janeiro avaient lieu contre les mêmes religions — les religions de tradition africaine.

ENSEIGNEMENTS DE LA POMBA-GIRA

Kenya Odara (la première sur l’image), âgée de 23 ans, est une des cofondatrices du collectif de femmes noires Siriricas Co et elle fréquente à l’heure actuelle le terreiro de Candomblé Àse Efon Omibainà, composé uniquement de femmes. « Lorsque nous sommes dans les terreiros, nous ne nous préoccupons pas seulement de la question religieuse, nous sommes des femmes noires, toute notre existence est politique. »
Divulgation/Fonds d’archives personnel.

Bien que les attaques contre les pratiquants des religions afro-brésiliennes aient été fréquentes, les terreiros et les femmes continuent à transmettre de génération en génération les préceptes et les fondements du peuple du axé. Renata Pallottine, âgée de 36 ans, est arrière-petite-fille de Dona Maria, Mãe de Santo d’une maison d’Umbanda à l’intérieur de São Paulo, et a grandi en apprenant les valeurs formatrices de cette communauté.

Avocate en droits des femmes et activiste dans la lutte contre le racisme religieux, Renata est actuellement responsable du secteur juridique du collectif Terreiro Resiste, mouvement de défense des communautés traditionnelles. Aujourd’hui, en tant qu’une des filles de santo les plus anciennes d’un terreiro dans São Paulo, elle raconte que son expérience a contribué à son engagement dans la lutte.

« Celui qui naît umbandista apprend d’emblée avec la Pombagira [9] que l’inégalité de genre tue, annihile et rend muet, et que les femmes, en particulier celles qui sont touchées par le racisme, doivent occuper une fonction de pouvoir et de décision à l’intérieur de nos communautés. »

La Pombagira est une des entités cultuelles dans ces religions, qui représente les entrecroisements et est connue pour symboliser une figure féminine liée au plaisir et à la liberté sexuelle. Renata explique que la figure de la pombagira est crainte, en de nombreux endroits, précisément parce qu’elle rompt avec la logique patriarcale : « une femme qui nous enseigne avec poésie l’autonomie des corps féminins ».

Renata attire aussi l’attention sur l’histoire de ces religions, qui proviennent d’une culture de valorisation des ancêtres exclus socialement, mais qui est passée par un important blanchiment ces dernières années. « En 1908, un homme blanc, militaire, adepte du spiritisme, issu de São Gonçalo [10], aurait fondé la religion simplement parce qu’il a donné son nom aux pratiques déjà existantes dans les monts de Rio de Janeiro. Comment peut-on créer quelque chose qui existe déjà ? », a demandé l’avocate.

LA FAMILLE DU SANTO

Moi, reporter sur ce sujet, j’ai grandi à l’écoute des histoires des macumbeiras, racontées par Elza Mendes, une bahiannaise de 72 ans, femme noire et ma grand-mère. Voilà plus de 50 ans qu’elle lutte contre les préjugés de la société sur sa culture. « Personne ne voit avec de bons yeux, aujourd’hui encore les personnes ont très peur, croient que c’est de la magie », avoue-t-elle. Mais elle insiste sur le sentiment qu’on ressent dans le terreiro de participer à une communauté. « Quand tu adhères à un terreiro, tu commences à faire partie d’une communauté », dit-elle.

Aujourd’hui adepte du candomblé, Elza a été la première à devenir iaô lors d’un jour d’initiation, recevant le titre de dofona [11].

Pour mieux comprendre :

Ioruba  groupe ethnico-linguistique d’Afrique occidentale, notamment du Nigéria et du Congo. Il varie selon le lieu et est utilisé dans les rites d’origines africaines.
Feitura no santo  initiation d’un individu au culte des orixas. Il peut se présenter avec un nouveau nom et il assume de nouvelles charges. Le rite varie selon la religion, et peut durer jusqu’à trois mois.
Orixás (en ioruba : ÒrÌsà divinités représentées par la nature, on pense qu’ils ont existé antérieurement dans Orum (le ciel en iorubá).
Aborós  orixas dotés d’énergie masculine. Ils peuvent intégrer des personnes de tous les genres.
Ayabás  orixas dotés d’énergie féminine. Ils peuvent intégrer des personnes de tous les genres.

Dona Elza explique que quand on commence à faire partie d’un terreiro, on est aussi incorporé à une famille de santo. « Au point que les gens se disent frère, oncle, fils de santo », commente-t-elle. Dans de nombreux endroits, les terreiros sont connus pour être hospitaliers à tout type de personne. « Une mère de santo ne manque jamais d’accueillir un fils, même sans place où loger, il sera bien reçu dans le terreiro. »

Cet accueil est intimement lié à la présence des femmes dans la religion et l’histoire propre aux noirs au Brésil, comme l’explique la chercheuse Jacyara Silva, professeure et coordonnatrice du centre d’études afro-brésiliennes de l’Université Fédérale d’Espirito Santo (UFES). « Il importe de se souvenir que les familles des noirs qui arrivaient au Brésil étaient séparées dans un but de domination. »

Après l’enlèvement de la population noire du continent africain, la formation des « familles de santo » a été la méthode trouvée pour préserver l’identité culturelle et reconstituer cette idée de famille qui avait été détruite lors de l’esclavage. Pour recréer ces liens familiaux, les principales responsables, à l’intérieur des religions afro-brésiliennes, ont été les femmes noires, les Yalorixás. Les barracões sont devenus présents dans la plupart des régions périphériques du pays, accueillant les personnes stigmatisées par la société, telles les mères célibataires et les personnes LGBTQIA+.

« Cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas à l’intérieur des terreiros les mêmes problèmes qu’à l’extérieur » a commenté Jacyara. Les religions d’origine africaine sont insérées dans une société où le racisme, le machisme et la transphobie sont structurels. C’est pour cela que le quotidien des terreiros n’est pas exempt de ces questions. Cependant, « il s’agit de la structure mais ce n’est pas institutionnalisé », nuance la chercheuse.

DÉBAT À L’EXTÉRIEUR DES TERREIROS

Maria do Carmo, Omó de Omolú Iemanjá Oxalá, connue comme Mãe Du, est une des femmes à la tête d’un terreiro d’umbanda, dans la ville de Viçosa, à l’intérieur du Minas Gerais. Malgré le grand respect qu’elle a acquis parmi les siens, elle a dû affronter le préjugé des mères et des professeures de l’école où sa fille étudiait. « Les personnes se montraient à moitié sceptiques », raconte-t-elle.

La force de continuer depuis plus de 20 ans à défendre les peuples des terreiros vient de la conviction que demain sera meilleur qu’aujourd’hui. Sa trajectoire dans le culte des orixás, en réalité, subsiste depuis 50 ans. « J’ai été la première Yaô d’ici, j’ai déambulé à travers la ville tout de blanc vêtue ». Actuellement Mãe Du se trouve dans l’Umbanda, car elle a été initiée au Candomblé, où elle a dû passer par diverses étapes jusqu’à devenir en fait une laô — fille de santo. Achever le programme de santo est une victoire pour la plupart des femmes du axé, car il s’agit d’un processus aux nombreuses épreuves, qui demande beaucoup de temps de dévouement et de pratique au sein du terreiro.

Elle est aussi chef spirituel et participe au Conseil Municipal de Promotion de l’Égalité Raciale de Viçosa. Les fonctions extérieures au terreiro sont un signe et une représentation importante pour les personnes de religions d’origine africaine, mais ce sont également des secteurs risqués. « Défendre ce qui est est dangereux aujourd’hui, surtout pour nous, les femmes. »

Le préjugé finit par écarter les autres pratiquants des rencontres et des discussions religieuses, par choix de se protéger. Pourtant, Mãe Du — qui a voyagé ces dernières années pour parler des religions d’origine africaine dans les universités — sent qu’actuellement les gens ont commencé à désirer en savoir plus sur sa culture.

HIÉRARCHIE DES ANCÊTRES

Dans une bonne part de la tradition africaine, la hiérarchie n’est pas fondée sur le genre, mais au contraire sur l’expérience et la connaissance. « Le matriarcat est naturel à de nombreux peuples africains, justement parce que la hiérarchie ne se base pas sur le genre telle que l’ont imposée les européens, elle se base sur l’ancienneté », explique la candombleciste Nailah Neves.

Les religions d’origine africaine ne répartissent pas le monde en bien et mal, en émotion et science, en corps et âme, en hommes et femmes. Nailah commente comment cette logique binaire a été imposée aux peuples au cours de leur colonisation, sous l’influence de l’eurocentrisme chrétien. L’Umbanda et le Candomblé ont une autre façon de voir le monde et d’établir une relation avec lui. « Ce ne sont pas seulement des religions, ce sont des peuples et des communautés traditionnels, de même que les quilombos. »

Les religions afro-brésiliennes que nous connaissons aujourd’hui sont le fruit de différents peuples africains qui se rencontrent dans le pays et, exactement pour cette raison, elles changent selon la nation ou la tradition d’origine, comme c’est le cas du Candomblé, de la Umbanda, du Batuque [12] et du Xangô [13].

Sans livre sacré d’aucun type, comme la Bible, les fondements sont transmis aux générations par voie orale, et ne sont pas toujours les mêmes partout. Les préceptes et les pratiques ne sont pas « sculptés dans la pierre ».

ACTIONS ET OCCUPATION D’ESPACES PAR LES FEMMES DU AXÉ CES DERNIÈRES ANNÉES :

• Au Brésil, la Journée nationale de lutte contre l’intolérance religieuse, le 21 janvier, date qui garantit la diversité religieuse, a été créée en hommage à une chef religieuse, la Mãe Gilda. En 1999, son terreiro à Salvador a été envahi et endommagé par des fondamentalistes religieux et elle a fini par mourir l’année suivante.

• En 2021, l’Organisation des femmes du axé du Brésil (MAB) a réalisé une campagne de lutte contre la violence menstruelle. Elles ont distribué plus de 23 000 paquets de serviettes hygiéniques pour les personnes en situation de vulnérabilité économique et sociale.

• Le Forum national de sécurité alimentaire et nutritionnelle des peuples traditionnels d’origine africaine (FONSANPOTMA), présidé par la chef religieuse et médecin Kato Mutanji, est une des organisations qui lutte pour la garantie de la souveraineté de l’alimentation des peuples traditionnels.

• Depuis 2017, les femmes du axé ont acquis la reconnaissance de la profession de baiana de acarajé [14] et ont commencé à avoir droit à des bénéfices professionnels. En 2005, elles avaient déjà été reconnues comme Patrimoine culturel immatériel du Brésil.

• À travers le pays tout entier, les terreiros sont responsables de projets d’aide à la communauté, lieux d’accueil, distribution d’aliments et actions de lutte contre la violence. Le Ilê Omolu Oxum, dirigé par la ialorixá Mãe Meninazinha de Oxum, actif dans la Baixada Fluminense [15] depuis 1968 est l’un de ceux qui offre d’orienter les femmes victimes de violence.


GLOSSAIRE (ajouté par les tradutrices)

Aborós  orixas dotés d’énergie masculine. Ils peuvent intégrer des personnes de tous les genres.
Acarajé  femmes liées au culte des orixas, qui vendent sur des plateaux diverses nourritures, dont un beignet traditionnel de haricots frit dans l’huile de palme.
Axé  espace consacré autour du terreiro.
Ayabás  orixas dotés d’énergie féminine. Ils peuvent intégrer des personnes de tous les genres.
Barracão (barracões équivalent de terreiro, incluant l’espace consacré autour du terreiro.
Batuque  musique ou danse afro-brésilienne composée de percussions et de chant.
Dia de feitura  rite d’initiation d’une étape à celle qui suit dans le parcours donnant accès à un rôle dans la familia de santo.
Dia de Oxossi  orixa de la chasse, il protège aussi l’espace destiné aux terreiros. Le jour qui lui est consacré est le jeudi.
Dofona  titre attribué à la première et unique iaô présente dans la barque des iaôs.
Eboni  titre suivant attribué après le rituel qui donne accès à la Mãe de santo.
Exu originaire des yorubas en Afrique, l’un des orixas les plus importants dans le candomblé brésilien.
Família de santo, mãe de santo, filha de santo voir santo.
Feitura no santo  initiation d’un individu au culte des orixas. Il peut se présenter avec un nouveau nom et il assume de nouvelles charges. Le rite varie selon la religion, et peut durer jusqu’à trois mois.
Iaô  le ou la iaô est un·e filho·a de santo passé·e par le rite d’initiation (dia de feitura).
Ilê  Les senhoras do ilê sont les sacerdoces du terreiro à Bahia qui, selon certains auteurs, a servi de modèle aux autres terreiros.
Ioruba  groupe ethnico-linguistique d’Afrique occidentale, notamment du Nigéria et du Congo. Il varie selon le lieu et est utilisé dans les rites d’origines africaines.
macumbeira(s)  ce sont les femmes qui pratiquent la macumba, c’est-à-dire le rituel des religions afro-brésiliennes.
Mãe de santo, mulher de santo voir santo.
Mocambo  le quilombo est le lieu secret où se réfugiaient les esclaves en fuite. Il était souvent constitué de mocambos, c’est-à-dire de cabanes miséreuses.
Orixás (en ioruba : ÒrÌsà divinités représentées par la nature, on pense qu’ils ont existé antérieurement dans Orum (le ciel en iorubá).
Pombagira  orixá représentant une figure féminine sexuellement attrayante et libre, en contradiction avec les modèles traditionnels de la société patriarcale.
Santo  désignation des orixás, leurs intermédiaires étant nommés par la place dans la famille (Mãe de santo, Pai de santo, filho de santo, filha de santo, etc.)
Terreiro  il s’agit de terrains consacrés à la pratique des religions afro-brésiliennes.
Umbanda  désignation de l’ensemble des cultes afro-brésiliens.
Xangô  orixá des éclairs et du tonnerre, dont le culte est une variante du Nagô.
Yalorixá  mãe de santo responsable de tout ce qui se produit au sein du terreiro.

Voir en ligne : Fé e resistência : macumbeiras lideram terreiros e lutas sociais

Couverture : graphisme par AzMina

[1Exu, originaire des yorubas en Afrique, est un des orixas les plus importants dans le candomblé brésilien (NdT).

[2Les terreiros ou barracões sont des terrains consacrés à la pratique des religions afro-brésiliennes (NdT).

[3Les macumbeiras sont les femmes qui pratiquent la macumba, c’est-à-dire le rituel des religions afro-brésiliennes (NdT).

[4Les mulheres de santo ou mães de santo se chargeaient de fonctions importantes, dans le terreiro, de même qu’à la maison (NdT).

[5Les senhoras do ilê sont les sacerdoces du terreiro à Bahia qui, selon certains auteurs, a servi de modèle aux autres terreiros (NdT).

[6Désignation de l’ensemble des cultes afro-brésiliens (NdT).

[7Le quilombo est le lieu secret où se réfugiaient les esclaves en fuite. Il était souvent constitué de mocambos, c’est-à-dire de cabanes miséreuses (NdT).

[8Orixa de la chasse, il protège aussi l’espace destiné aux terreiros. Le jour qui lui est consacré est le jeudi (NdT).

[9Orixá représentant une figure féminine attrayante et libre (NdT).

[10Ville de l’État de Rio de Janeiro (NdT).

[11Le ou la iaô est un·e filho·a de santo passé·e par le rite d’initiation (dia de feitura). Le titre de dofona lui est attribué parce que cette personne était première et unique dans la barque de iaôs.

[12Musique ou danse afro-brésilienne composée de percussions et de chant (NdT).

[13Orixá des éclairs et du tonnerre, dont le culte est une variante du Nagô (NdT).

[14Femmes liées au culte des orixas, qui vendent sur des plateaux diverses nourritures, dont un beignet traditionnel de haricots frit dans l’huile de palme (NdT).

[15Région de l’État de Rio de Janeiro (NdT).

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