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Ayant fui la guerre, les Angolais du Brésil ont été confrontés à une vie très différente de celle dont l’image est véhiculée par les feuilletons brésiliens diffusés en Angola. En quelque sorte, ils ont échangé une guerre civile contre une autre.

Une visite guidée dans les bidonvilles brésiliens, c’est possible. Que ce tourisme soit voyeur ou « sincère », dans quelle mesure peut-il finalement être bénéfique aux habitants des favelas ?

Sérgio Cabral, gouverneur de l’Etat de Rio de Janeiro, est aujourd’hui l’une des figures politiques les plus nuisibles. Sans relâche, il justifie la (visible) violence policière dans les zones pauvres de Rio.

Si le cynisme et la brutalité des représentants de l’Etat donnent la nausée, le silence complice de la classe moyenne n’est pas moins infect. Il réside là un danger immense : celui de la connivence avec les procédés de nettoyage ethnique.

Dans la favela de Rosalina, à Fortaleza, une école est mise sur le banc pour une période indéterminée. Une vidéo de Sophie Guérin, cyberjeune canadienne de 22 ans en stage au Brésil.

« Une courte description de ce que sera mon projet ici, dans la Favela de Rosalina à Fortaleza ». Une vidéo de Sophie Guérin, cyberjeune canadienne de 22 ans en stage au Brésil.

Vidéo en ligne. Ils ont entre 18 et 21 ans. Passionnés de musique baroque, ils ont crée, avec l’aide de leur professeur, l’Orchestre de Surucucu, du nom de leur quartier. Au pays de la samba, ils jouent Bach, Vivaldi, Haendel ou Telemann...

La création d’une Agence de Développement Local gérée par des organisations communautaires, à la Cité de Dieu de Rio de Janeiro, représente aujourd’hui l’un des efforts marquants, dans le contexte brésilien, de la création de nouveaux chemins de développement capables de surmonter la discrimination et l’exclusion sociale dans les quartiers difficiles des grandes villes.

Entre le 12 et le 15 avril 2007, le Mouvement des Travailleurs-Chômeurs (MTD), avec ses presque sept années d’existence, a organisé sa première Rencontre Nationale, à Porto Alegre (Etat de Rio Grande do Sul).

Des familles nécessiteuses qui ont occupé des terrains de l’Etat avant décembre 2004 pourront obtenir un titre de propriété, selon la loi votée par l’Assemblée Législative de l’Etat de São Paulo. Dans la ville de São Paulo uniquement, il y a plus de deux mille favelas, la plupart sur des zones publiques.