Dans le nord de l’Amazonie brésilienne, la violence des chercheurs d’or clandestins contre les indiens Yanomami s’intensifie. Leur porte-parole, le chaman Davi Kopenawa a été contraint, mardi 29 juillet, de demander une protection policière après avoir reçu des menaces de mort répétées.
Les orpailleurs ont à nouveau investi depuis quelques mois les terres indigènes de la région de Roraima, frontalière du Venezuela et du Guyana. Le gouvernement brésilien en concertation avec les Yanomami a lancé une vaste opération de répression pour expulser les centaines de mineurs qui détruisent la forêt et polluent sols et eau en utilisant du mercure pour extraire le minerai précieux.
« Ils veulent me tuer mais je continuerai à me battre car ma mission est de défendre le peuple Yanomami et sa terre », affirme le chef indien dans une déclaration diffusée en Europe par l’association Survival, engagée dans la défense des peuples indigènes.
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