Boulos, Daciolo et la communication politique
Le 2 octobre 2022 auront lieu les élections brésiliennes avec Lula et Bolsonaro en face à face. Il y aurait beaucoup à en dire, mais revenons d’abord en 2018, à l’occasion de l’élection du « Capitaine ».
Bien évidemment, les deux principaux candidats d’alors étaient ceux qui se sont affrontés au deuxième tour du 28 octobre : Fernando Haddad (Parti des Travailleurs) et le « Capitaine » Jair Bolsonaro (Parti Social Libéral). « Démocratiquement » élu avec un large avantage, Bolsonaro a profité du pouvoir pour inventer une nouvelle manière de gouverner sur laquelle il nous faudra méditer longtemps. Cependant, plusieurs autres choses se sont passées pendant cette élection atypique, et qui constituent peut-être les signes de ce qui deviendra un jour. Il y a eu d’autres personnages remarquables du spectacle électoral qui méritent d’être regardés de plus près. Nous ne les attendions pas au départ. Leurs noms sont moins importants que les rôles qu’ils ont joués. Faisons tourner le kaléidoscope.
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Ne surtout plus penser à vouloir sauver la démocratie
Au Brésil, le vote est obligatoire pour tous les citoyens âgés de 18 à 70 ans. Ce dimanche 02 octobre, c’est donc plus de 150 millions de personnes qui vont participer au scrutin. Cet article propose d’analyser comment, après quatre années du mandat de Jair Bolsonaro, la situation politique du pays illustre l’impasse d’une pensée du « sauvetage de la démocratie ».
Il ne sera jamais redondant de dire que l’élection « démocratique » de Bolsonaro en 2018 est une rupture inédite dans l’histoire du Brésil. Au moment où plus de 50 millions de personnes votent pour quelqu’un qui n’a jamais caché que son intention était de détruire l’intégralité du système politique du pays, c’est qu’il n’y a plus de retour en arrière possible.
Élections présidentielles au Brésil [3/ ?]
Dans ce troisième volet, notre contributeur nous expose la question étonnante qui semble être posée aux électeurs brésiliens depuis ces dernières semaines : sont-ils du côté de Dieu, ou pas ?