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Paulo Freire, éducateur et philosophe brésilien, est notamment connu pour été l’auteur de la Pédagogie des opprimés. Aujourd’hui, ces pratiques restent profondément pertinentes.

La pandémie qui frappe le monde depuis plus d’un an impacte l’ensemble des secteurs de la société. Au Brésil, l’école subit de plein fouet les conséquences de cette crise.

Durant la pandémie au Brésil, les immigrants et leurs enfants sont confrontés aux barrières administratives et éducatives. Privés d’école et sans accès à internet, les écoliers sont complètement isolés. A cela s’ajoute les difficultés de trouver un emploi et de bénéficier d’aide d’urgence.

L’université UniGraja, située dans la périphérie sud de São Paulo a poursuivi ses activités éducatives lors de la pandémie. En ligne ou dans la rue, des collectifs se sont unis pour transmettre leurs apprentissages

Comment les théories de Paulo Freire peuvent s’élever contre la toxicité de la société brésilienne en temps de pandémie ? L’image des plages bondées de Rio et l’irresponsabilité de la population sont ici analysées sous une autre perspective.

Au Brésil, crise du système éducatif ébranlé par la pandémie du coronavirus, où les écoles publiques sont fermées depuis six mois. Les inégalités éducatives se creusent entre école privée et école publique.

Dans les favelas et les périphéries au Brésil, des professionnels du cinéma soulèvent les difficultés d’accès au 7ème art que subissent les populations de ces quartiers, aussi bien privées de salles que de possibilités de travailler dans cette industrie. Ils sont forces de proposition pour y remédier. Notre festival documentaire Brésil en Mouvements soutient ces types d’initiatives.

Au Brésil, les peuples autochtones se ré-approprient le Tupi, langue éteinte des suites du colonialisme, par l’éducation scolaire et les groupes culturels.

Au Brésil, le lien entre violences policières / taux d’assassinats dans les favelas et scolarisation est démontré par une étude participative conduite par UNICEF, publiée en juin 2019.

Au Brésil, le gouvernment maintient les dates de l’examen qui permet l’entrée à l’enseignement supérieur. #AdiaENEM, les lycén·nes des favelas et périphéries se mobilisent - en ligne -. Les études montrent que la majorité n’ont pas les conditions d’accès à l’enseignement en ligne.