Manifestation de sympathisants de gauche en soutien de la présidente Dilma Rousseff, le 18 mars 2016 à Brasilia Photo BETO BARATA. AFP
« Dilma a hérité et bénéficié directement de ce système, qui a financé ses campagnes électorales » en 2010 et 2014, a accusé le sénateur de gauche Delcidio Amaral, lui-même mis en examen dans ce dossier.
Si l’ex-président Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010), soupçonné par la justice de corruption et blanchiment d’argent, « dirigeait le système » de pots-de-vin, « Dilma aussi savait tout », a-t-il ajouté dans un entretien à l’hebdomadaire Veja.
Et pour empêcher une enquête, Mme Rousseff et son prédécesseur et mentor « tentaient systématiquement d’entraver le travail de la justice », a-t-il affirmé.
Le gouvernement a dénoncé dans la soirée des accusations « calomnieuses » et « diffamatoires », annonçant qu’il porterait plainte.
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