Dans le Pará, le modèle de production repose sur “l’illégalité”

 | Par Leandro Aranha, Verena Glass

Pour Leandro Aranha, responsable de l’inspection à l‘Ibama -Pará, l’avancée du déboisement de la forêt Amazonienne découle du modèle de production adopté dans cet Etat fédéré, qui porte le non-respect de la légalité pour principe. Entretien.

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Par Verena Glass - Centro de Monitoramento de Agrocombustíveis (Centre de Surveillance des Agrocarburants)

Source : Repórter Brasil - 11/09/2008

Traduction : Monica Sessin pour Autres Brésils


Début septembre, l’INPE - Instituto de Pesquisas Espaciais - a avancé les premiers chiffres du déboisement de l’Amazonie, et ce que l’on constaté, c’est une nouvelle hausse des indicateurs, en comparaison avec les chiffres de la période précédente : entre août 2007 et juillet 2008, 8147 km² ont été déboisés, presque le double des 4820 km² détruits entre août 2006 et juillet 2007. Le champion du déboisement a été l’Etat du Pará et ses 5425 km² de forêts abattues. Tout cela, malgré les efforts de l’Ibama et de la Police Fédérale, qui, en début d’année, ont largement occupé les JT nationaux en raison de l’opération Arco do Fogo (Arc de Feu), lancée dans la commune de Tailândia (à 218 km de Belém, capitale de l’Etat du Pará), dans le but de faire obstacle au processus de destruction par déboisement, dans les 36 communes championnes en la matière en 2007.

Pour Leandro Aranha, inspecteur en chef à l’Ibama-Pará, le déboisement est la conséquence du modèle de production adopté dans cet Etat fédéré, qui porte le non-respect de la légalité pour principe. Le cas de Tailândia - explique-t-il - où l’Opération Arco do Fogo, en début d’année, a été accueillie par de fortes protestations de la filière bois, est un exemple du modus operandi en matière de crimes contre l’environnement : le résultat final des contrôles effectués dans la commune s’est chiffré en la saisie de plus de 31 mille mètres cubes de bois, 50 procès-verbaux d’interdiction et la destruction de 1326 fours à charbon, outre les amendes, soit un montant de 31,8 millions de Réals (R$). Une chose est sûre, a déclaré cet inspecteur en chef : le modèle de développement adopté en Amazonie est erroné et doit être revu de toute urgence.

Lisez, à suivre, les principaux passages d’un entretien avec celui-ci.

[...]



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