- Des membres de la communauté autochtone de Parque das Tribos assistent aux funérailles du chef Messias Kokama, décédé du coronavirus, le 14 mai 2020 à Manaus, au Brésil
- © AFP - MICHAEL DANTAS
Partout dans le pays continent, on manque d’information sur le Covid-19. Le gouvernement n’a jamais publié les données sur le nombre de tests réalisés depuis le début de la crise, ni d’actualisation sur la disponibilité de lits dans les unités de soins intensifs (de réanimation). Les chiffres officiels n’indiquent jamais la localité des cas confirmés, ni leur origine (où était la personne avant d’être testée positive).
Parmi les manques, de ressources et de données sur les moyens dans le combat contre l’épidémie, il y a l’insuffisance d’information sur les professionnel·les de santé contaminé·es. Ce sont, majoritairement des femmes noires. Selon le Conseil fédéral des Infirmier·es, début avril, elles étaient au moins 10 mille contaminées. Le Brésil est, depuis la fin du mois avril, le pays au monde où le plus de professionnel·les de santé sont mort·es des suites de l’absence de protection contre le Covid-19 dans le cadre de leur fonction.
C’est ainsi que le groupe de travail Covid-19-Brésil s’est créé, pour effectuer un suivi épidémiologique régulier des données accessibles sur les différentes sources publiques. Les scientifiques indépendant·es qui le composent, venant de différents instituts de recherche, mettent ces outils d’analyse à la disposition des gestionnaires, des autorités publiques et de la population en général.
Lire la suite sur : Covid-19 au Brésil : où trouver les données fiables sur l’épidémie sur l’Observatoire de la Démocratie au Brésil.