Un rapport présenté mardi 23 novembre au parlement brésilien dénonce l’énorme concentration de la propriété. Selon les conclusions de deux ans d’enquête d’une commission parlementaire sur les conditions de vie dans les campagnes, un peu moins de 2% de la population est propriétaire de près de la moitié des terres au Brésil.
Les campagnes brésiliennes sont le théâtre de violents conflits agraires liés à l’occupation des terres et causent la mort de nombreux paysans sans terre.
De janvier à août de cette année, 28 personnes ont été tuées. Ces conflits sont aggravés par la lenteur de la réforme agraire, l’absence d’actions des pouvoirs publics et l’impunité dont jouissent souvent les grands propriétaires.