Une zone de déforestation illégale dans l’Etat de Para au Brésil en 2012. Nacho Doce / REUTERS
Les médias brésiliens ont qualifié les objectifs d’« audacieux », le porte-parole de Greenpeace, d’« irréalistes ». Dimanche 27 septembre, à la tribune de l’Organisation des Nations unies (ONU), à New York, la présidente brésilienne, Dilma Rousseff, a annoncé la contribution de son pays pour contenir le réchauffement de la planète.
Le pays entend réduire de 37 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2025 et de 43 % d’ici à 2030, prenant comme base l’année 2005. « Le Brésil est l’un des rares pays en développement à fixer un objectif de réduction des émissions en valeur absolue », a souligné la présidente, ajoutant que « ces objectifs sont tout aussi voire plus ambitieux que ceux des développés ».
En juin, aux côtés du président américain Barack Obama à Washington, Mme Rousseff avait annoncé un objectif de réduction des émissions de 20 %, jugé alors bien timide.
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