Au Brésil, les meurtres et agressions homophobes et racistes se multiplient depuis les résultats du premier tour de la présidentielle, où le candidat Bolsonaro a obtenu 46% de voix. Depuis dimanche, plus de 70 cas ont déjà été recensés aux quatre coins du pays.
Depuis le premier tour des présidentielles brésiliennes où le candidat d’extrême-droite Bolsonaro a obtenu 46% des votes, une vague d’agressions racistes, sexistes et homophobes jaillit dans le pays. Ce sont plus de 70 attaques qui ont été recensées, à commencer par l’assassinat d’un des maître de capoeira les plus importants du pays, et militant pour la défense de la culture noire, Moa de Catendê, poignardé douze fois après avoir critiqué ouvertement le candidat qui se revendique de la dictature.
De même, la sœur de Marielle Franco, une militante afroféministe noire tuée en mars dernier par l’Etat de Rio de Janeiro pour avoir dénoncé l’intervention militaire du gouvernement fédéral à Rio, s’est faite agresser dans la rue par un groupe de militants pro-Bolsonaro alors qu’elle se rendait au travail avec sa fille de deux ans. Un député du parti du candidat d’extrême droite s’est même pris en photo après avoir détruit une plaque d’hommage à Marielle Franco.
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