Le 30 octobre 2007, lorsque la Fédération internationale de football (FIFA) confie l’organisation de la Coupe du monde 2014 au Brésil, le pays est en liesse. Les Brésiliens y voient une reconnaissance internationale et une aubaine économique. Ricardo Teixeira, alors président de la confédération brésilienne de football (qui a démissionné depuis pour « raisons médicales », en fait pour accusations de corruption), évoque une « conquête historique pour le pays et le peuple brésilien ». L’impact social et économique « laissera un héritage permanent » pour le Brésil, selon lui.
En quelques années, le projet a pris forme malgré les retards. Mais l’euphorie est retombée. Sur fond de ralentissement économique (la croissance a oscillé entre 2 % à 2,5 % l’année dernière, ce qui est faible pour un pays émergent), l’enthousiasme a cédé le pas aux frustrations. Les coûts d’organisation ont gonflé, les scandales de corruption se sont multipliés. De quoi sera donc fait cet « héritage » tant promis ? Sera-t-il durable ? Surtout, qui jouira des bénéfices ?
Lire la suite sur Alternatives Internationales