« Nous sommes ici pour demander de l’aide, non seulement pour la forêt et la nature, mais aussi pour notre vie », a expliqué mercredi au cours d’une conférence de presse Valdelice Veron, fille d’un cacique tué par un fermier en 2003. Comme son père, près de 300 membres de cette communauté de 45.000 âmes ont été « massacrés ces dix dernières années » dans des conflits liés à l’expansion des cultures de soja et de canne à sucre, raconte-t-elle.
« Dans le Mato Grosso do Sul, le soja et l’éthanol que vous consommez sont mélangés au sang guarani-kaiowa », prévient la représentante du deuxième peuple autochtone du Brésil, installé sur 42.000 hectares. Elle-même dit être menacée de mort dans son pays. Valdelice Veron voyage pour la première fois hors du Brésil, accompagnée du chef Natanael Vilharva-Caceres.
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