La contestation populaire qui a agité le Brésil en juin dernier a marqué les esprits par son caractère spontané et son ampleur inédite. À l’origine un mouvement dédié à la lutte contre l’augmentation des tarifs des transports publics, il s’est rapidement transformé en un ras-le-bol généralisé. Retour sur un mouvement social en réorganisation.
À la source du mécontentement réside un facteur clé : les inégalités sociales. Le Brésil reste encore et toujours l’un des pays les plus inégalitaires au monde, au 143e rang sur 156 selon la Banque Mondiale. Pourtant, l’extrême pauvreté a beaucoup diminué depuis quelques années, notamment grâce à des programmes comme Fome Zero (Faim Zéro) ou Bolsa Família (Bourse Familiale) et à la hausse du salaire minimum, nous apprend Anne Latendresse, directrice du Centre d’études et de recherches sur le Brésil (CERB) de l’UQÀM. En même temps, « les riches continuent quand même de s’enrichir davantage », nuance-t-elle.
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