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Accusant les ONG étrangères de vouloir « confiner les indigènes comme dans un zoo », le chef de l’Etat a notamment l’intention d’autoriser prochainement les activités minières dans les territoires réservés aux autochtones.
Mais la plupart des leaders indigènes ne l’entendent pas de cette oreille et comptent bien se mobiliser pour faire face à ce projet qui selon eux menacerait leur mode de vie traditionnel, tout en attisant les conflits fonciers en Amazonie.
« Je ne veux plus que personne ne meure devant moi, je ne veux pas que tout le monde s’entretue, les blancs contre les indigènes », a affirmé le chef emblématique Raoni Metuktire, lors de cette réunion organisée dans le village de Piaraçu, dans l’Etat brésilien du Mato Grosso (ouest), en présence de quelques journalistes, dont l’AFP.
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- Danses traditionnelles -
Depuis mardi et sous un soleil écrasant, les réunions débutent dès les premières heures de la journée sur la place centrale du village.
Certains indigènes entonnent des chants de guerre, d’autres s’alignent pour des danses traditionnelles, le corps peint en rouge et noir.
Le contraste des couleurs est saisissant, entre le rouge de la terre, le bleu du ciel et le vert émeraude de la forêt.
Le cacique Raoni, âgé de 89 ans, a l’intention d’apporter en personne au Congrès à Brasilia le texte qui sera rédigé à l’issue de la réunion prévue jusqu’à vendredi.
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