Au Brésil, les guerres meurtrières pour la terre placent les chefs indigènes dans la ligne de tir

 | Par Natalia Viana

Par Natalia Viana

The Independent - 23 juillet 2007


A Coronel Sapucaia, dans l’Etat frontalier du Mato Grosso do Sul, le leader indigène brésilien, Ortiz Lopes, a été appelé à sa porte. Il était 6h30 du matin. Selon sa femme, le chef du peuple harcelé Guarani-Kaiova, a entendu une voix qu’il ne connaissait pas appeler son nom derrière sa porte. Il n’a eu que le temps de demander qui c’était avant de recevoir une balle mortelle et le tireur à livré son message : « Les fermiers m’ont envoyé pour régler ton compte ».

M. Lopes était très connu dans la région pour les efforts qu’il menait dans la revendication des terres qui avaient appartenu aux Guarani. Sa mort, au début du mois, a été la dernière dans ce qui est devenu une année sanglante dans les Etats frontaliers brésiliens du Mato Grosso et du Para. Alors que le meurtre, l’année dernière, de la nonne américaine Dorothy Stang a réveillé la mémoire du meurtre du leader syndical Chico Mendes et a attiré l’attention mondiale sur ces conflits terriens meurtriers, les 20 morts, jusqu’à présent, de cette année dans le seul Mato Grosso sont passés largement inaperçus.

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