Un enregistrement met en exergue l’implication du chef de l’Etat dans le scandale de corruption « Lava Jato ». Des manifestants ont immédiatement réclamé sa destitution.
Un an tout juste après sa prise de fonction, contestée par une partie du Brésil, les jours du président de la République Michel Temer semblent comptés.
Mercredi 17 mai, le journal télévisé du soir de la chaîne O Globo, la plus regardée du Brésil, a fait part de l’existence d’une information plus qu’embarrassante pour le chef de l’Etat. Assez, estiment les spécialistes, pour le faire chuter, quelques mois après la destitution de la présidente de gauche Dilma Rousseff.
A Sao Paulo, dès 21 heures, sur l’avenue Paulista où un an plus tôt les manifestants criaient « Fora Dilma » (« dégage Dilma ») une foule faisait éclater sa joie, aux cris de « C’en est fini du gouvernement putschiste de Michel Temer ! » tandis qu’à Rio de Janeiro résonnaient les bruits de casseroles.